La morale de l’Histoire.

Que tout est embrouillé, emberlificoté dans un sac de nœud, de batailles entre les clans, les ethnies hostiles divisées, depuis si longtemps. Que sont affligeantes ces religions politiques et ces politiques religieuses, ayant perdu la simplicité de la vérité, de ses principes, de sa justice. Aurions-nous perdu les mots pour nous comprendre ? Ce qui fait des sociétés divisées en classes, des histoires pour s’approprier des terres et des places, et chasser les autres, ennemis. Comme un principe de base. L’unité de la tribu passe par le rejet des autres, et de façon réciproque. Frontières, vassaux, mafias, allégeances, hordes et razzias, les droits ne sont que des rapports de forces, pour des objets très terre à terre, de possessions et des conquêtes déguisées par des valeurs et des habits, des mœurs. Comme si tout le scénario se tenait dans ce registre notarié du droit à la propriété. Jusqu’aux princes qui se donnaient des pays en héritage, ou le prenaient de force, comme des champs, des pâturages. Dans ces luttes intestines à la terre, personne n’accorde d’importance à l’invisible, l’absent, ou l’inaperçu, le fugitif, comme le sauvage qui se tapit derrière le dernier buisson, pour échapper à la brutalité. Et ne pas contribuer à ces jeux de massacre et rajouter de l’huile sur le feu.

La morale de l’histoire ? Si ça se trouve, c’est en vous. C’est Noël.

Prenez des bougies. Et écoutez du Blues.

 

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