Comme un ensemble

L’immensité des univers, et des temps, ne doit pas nous effrayer. C’est vide, de même qu’un champ de blé parcouru par le vent, le nombre infini des brins d’herbe, ou du sable si nous ne reconnaissons pas les signes, ce que nous dit le mystère. Il ne s’agit pas seulement des écoulements des temps dans un espace à plusieurs dimensions, Il s’agit de nous, de ce qui se trame en nous, qui demeure. Nos œuvres, même si minimes, nous construisent, et mieux si nous faisons notre part dans l’arbre. On ne peut présumer du destin et du lieu où se trouvent nos âmes. C’est trop facile de vouloir les effacer, comme si elles n’étaient rien, alors que nous avons simplement oublié tout ce qui nous précède dans les détails infimes.

Sauf qu’en ces instants présents, songeant à ceux qu’on aime, c’est comme si nous nous étions retrouvé en entier.

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