Où en sommes-nous ?

Cela me semble important de le savoir. Serions-nous à mi-chemin ou en fin de parcours s’achevant sur nulle part ? Prendre la mesure des exactions commises, dont il sera dur de se relever. Comme si les crimes pouvaient rester sans réponse. Que la vie elle-même allait pouvoir encaisser cette mort qu’on lui inflige, dans des prétentions à être plus forts qu’elle ? En la récusant et l’accusant de tous les maux, et de cet effondrement.

Comme s’il n’y avait jamais eu d’agent extérieur à ce monde pour en dessiner les contours ? Et que cette machine se serait développée toute seule, sans savoir ce qu’elle fait. Un agent extérieur et également très intérieur et secret. Ce qu’on a nommé spirituel au cours des siècles, ou l’âme peut-être.
Âme à moitié, c’est pourquoi on a dit que nous boitions.

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