Il ne vient pas pour que nous l’adorions ou pour répéter ses paroles sans savoir. Mais pour que nous rendions effective sa parole et son amour, pour que cela rentre dans nos caboches dures, dans nos corps fermés, malgré les souffrances que cela engendre du fait d’être devenu réceptif à cette autre dimension de l’univers, pour que nous soyons ouverts. Il s’agit d’esprit, d’âme.
Comment pourrions-nous entendre un peu ce que ça signifie, si nous n’avions aucun contact avec la réalité que représente le Christ ? Amour, Message, Présence parmi nous, Feu qui parcourt nos veines, Eau qui nous apaise, Conscience lumineuse du Mystère, sans erreur possible, humour et tendresse, capacité à encaisser nos maux, refus et silence, vision secrète des temps et des espaces. En deux mots, Dieu dans l’Homme.
Bien sûr que cela nous secoue dès lors que nous faisons connaissance. Nous ne pouvons passer de la conscience endormie à la conscience éveillée sans effroi, sans nous sentir dérouté, devant sortir de nos habitudes, et participant en nous-mêmes de cette dimension christique. Par degré ou par palier.
Nous retrouvons en nous cette dimension divine à laquelle nous appartenions. Il n’y a pas d’autre voie possible. Parce que toutes celles que nous empruntions avant, qui étaient celle de choix plus ou moins erronés, ne pouvaient manquer de nous égarer, et de nous miner. Voilà l’idée simple de la reconnaissance.
Nous « reconnaissons » le Chemin, le chemin s’ouvre, pas à pas dans le monde.
Voyez dans quel état est la Terre. Bref, le Christ sauve la terre. ( ça demanderait des explications : comment, où, par qui. )
« A la base de toutes les modifications sociales, il a toujours fallu quelque aspiration religieuse vers l’absurde. »
Absurde ?
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