Quelque chose de faux dans les systèmes.

Et pourtant il y a une continuité du savoir, des connaissances, des petits et grands événements. Ce que le scientifique collecte et essaie de synthétiser, d’en tirer les signifiants, d’interpréter les desseins inclus dans les tous les objets, de même que dans les psychés, tout cela en vue d’une maîtrise, d’une prise sur les choses. Donc d’un pouvoir.
Nos lointains ancêtres étaient aussi nomades que nous, nettement moins agités. Il y a des choses stupéfiantes en archéologie. Des signes qui se retrouvent identiques d’un continent à l’autre, et sur un même continent si des objets, des outils voyagèrent sur des distances importantes, les dessins contiennent des données, des conventions, comme des réalités initiatiques, relativement secrètes, ou discrètes, cachées dans des grottes.
Tout cela se produisit avec un talent remarquable. Signe d’une intelligente clairvoyance d’hommes instinctifs et voyants. La nuit des temps remonte jusqu’à nous, dans notre présent.

Alors, je songe à ce présent. À la fois dans le temps et le lieu. Il ne peut qu’embrasser tous les temps et espaces, à condition de voir. De se voir dans cette totalité. Sinon, il n’est rien, et nous ne serions rien.
Ceci peut paraître abusif et surdimensionné, dépassant notre humanité normale, retenue dans l’ordinaire de cette existence, qui se plie à ces travaux dictés par des impératifs nettement bien définis, sans magie spéciale, sans pouvoir sorcier. Normale dans le sens de suivre des règles.

Or l’humain dans le fond n’obéit pas complètement à des règles, il n’est pas entièrement robot.
Et qu’est-ce que le fond où se trouve l’humain ? Où est ce fond humain ? On y trouve là de drôles de bêtes. Et des fantômes.

Entre parenthèses, une pierre gravée à tête de chien humanisé, ou un humain chien, on dirait Anubis. Je vous dis, ça circulait partout, et se retrouve dans les mythes, même le Minotaure correspond à quelque chose de tératologique réel. Les chimères animaux humains ne sont pas que des formes symboliques, ou que nous saurions produire en laboratoire à notre époque.
Elles correspondent à une certaine monstruosité incluse en nous, en notre esprit. Bien faire, mal faire, cela relève de nos capacités, et de tout ce qui se révèle en nous, en notre être réel, en potentiel.

Le crocodile qui guette sa proie, les crocodiles qui se mordent à mort ne font pas de mal. Par contre en nous il y a cette conscience d’une transgression possible plus forte que nous. Et ceci dans toutes les sphères que nous pouvons penser, où nous pouvons agir.
Bref, il y a des transcendances dans le prototype humain. Le tout, serait que nous ne nous y noyions pas. Que ce soit s’enfermer dans le passé ( mort ) ou dans un ( no ) futur.
Ce serait un crime.
Il en découle une réflexion sur le jugement dernier, comme un ultime garde fou. Qui ne peut être que messager.

Nous ne sommes pas ici dans la distraction. Évident que la science nous aide, mais elle porte aussi des fruits empoisonnés. Et puisque le savoir donne du pouvoir, on peut réfléchir à ce qui se trame dans les coulisses des pouvoirs, ou dans l’ombre.

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