Il est difficile de penser que les hommes, depuis que l’on sait que nous sommes les mêmes depuis si longtemps, n’aient pas étés traversés par ce qui nous touche aujourd’hui, nous effraie ou nous émerveille. Et donc aient eu ce besoin de l’exprimer comme nous en avons le besoin. Ce ne sont pas des affaires de croyances qui sont à la base de toutes ces créations. Mais me semble-t-il un impératif intérieur subjectif, la « Beauté » en tant que force vivante, présente dans la forme animée et animale. S’il y eut si peu de scène d’ordre sexuel, cela s’explique sans doute que ce n’est pas la priorité des anciens, qui devaient avant tout, se nourrir, se vêtir, se chauffer, s’abriter, et donc ils n’avaient guère trop de loisirs pour la chose.
Cet aspect double de l’effroi ou de l’émerveillement s’impose comme donnée première, et universelle