Tout, c’est tout.

Quand on se penche sur cette totalité, cette quantité en nombre illimité des objets mis à notre disposition qui nous questionnent, concentrée en ce lieu si spécial terrestre, il y a de quoi faire, satisfaire notre curiosité et notre soif de vivre. Les matériaux du passé ne manquent pas et même ce passé qui nous vient de la lumière des étoiles et des exoplanètes.
Le passé est rempli. De pyramides, de tombeaux, de pierres levées, de flèches et de silex, de dessins, d’ossements, de rayonnements fossiles, d’énigmes, d’œuvres d’art et d’histoires. La terre est comme un être vivant créateur d’infinité de formes et d’événements laissant ses traces, comme expressions à la fois d’une nature et d’une conscience, surnaturelles, réalisatrices et singulières.
Et puis il y a cette banalité des temps présents vides, moments d’existences insignifiants comme ces mots et polémiques autour d’une bière. Ça pullule et c’est vide de sens, plein des malheurs et de mauvais jugements.
Peut-être parce qu’il y manque cette vision d’un futur transparent ? Je ne crois pas que le passé créera le futur. Les événements du passé sont morts. Nous sommes en vie dans le souvenir de ce qui vient, où nous pouvons être acteurs, et réalisateurs d’autres choses, d’autres signes.
Laissons ici ces pléthores d’objets, qui sont déjà en ruine.
Juste, prenons soin des sources pures.

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