Qu’est-ce qui doit guider notre pensée, puisqu’on ne peut rien dire qui modifie le mouvement ? À quelle pensée doit-on s’opposer ? Ou bien quelle pensée avons-nous à faire nôtre pour rendre positif le cours de cette existence ?
Quand je dis « pensée », je pense autre chose. Ce n’est pas seulement un flux historique qui nous traverse, habite dans notre sang et nous fait bouillir. Avec ces soifs de vengeances, ou ces haines enfouies qui remontent de la nuit des temps.
Rien ne semble pouvoir stopper la bêtise des masses, et le diabolisme de ceux qui les manipulent.
Attention, quand je dis masse, j’entends objet sans voix audible, intelligible et aimante, comme un corps frappé d’inertie lancé à une vitesse folle sur un mur inflexible.
L’histoire ne cesse de se répéter, et finalement de vouloir nous tuer.
Reprenons nos esprits. Voyons qu’il n’y a nulle issue dans notre mort. Ce ne peut être qu’un formidable échec du vivant, censé nous rendre vivant, mais nullement contre notre volonté, contre la volonté de notre âme, et de l’Amour que nous avons fait notre.
Il faudrait pouvoir effacer le passé, pour laisser place à un futur où tout le monde aurait une place.
Cela ne se peut qu’à la condition d’un Pardon, demandé à Qui ?