On dit : l’âme ne peut mourir.
Mais l’amour ?
Et si l’amour est mort, que reste -t-il de l’âme ?
L’Univers serait-il sans âme, ou ne serait qu’âme pure ?
N’ayant de raison d’être que d’être sans « supplément d’âme » ?
ou s’achever dans l’univers fini d’un amour définitif ?
Et puis s’il y a l’âme en chacun d’entre nous, de même que partout dans ce qui est vivant,
que devient l’âme d’un peuple, et vers quoi le peuple se rend ?
ou bien se perd dans le dédale insoluble et violent des États.
Les mots sont bien peu de choses si nous n’avons pas de temps pour aimer