Ouï

Croyez vous que vos instruments entendent mieux que vos ouïes les brouhaha et les tohu-bohu des pierres noires et des blanches qui se frottent et se cognent dans nos os

Que vos ordinateurs conçoivent la moindre conception de l’ordure des formules chimiquement pures

Que la terre et le ciel enterrent la mémoire morte dans le désert de l’oubli

Et que vous auriez la moindre chance de survie si l’Eve de votre Père gît dans le tréfonds ténébreux de la haine et l’oblige à revenir parmi nous fouiller dans la cendre ?

Laissant son royaume vacant, ses univers en ruine d’un absolu silence.
Cela ne peut passer.
Vous auriez perdu trace de tout réel, prisonnier de nombres irréels, aussi anéantis que
les ombres

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