On tourne en boucle

On n’en sort pas.
Serait-ce parce qu’on ne se pose pas la bonne question ?
Celle-ci : celle du naufrage d’un seul peut-être, parmi tous les naufrages, mais sûrement plus vraisemblable celle du monde, qui n’a pas les réponses.
Vous vous trompez si vous pensez qu’il n’y a pas de naufragés.Cela nous emporte tous.
Nous ne pouvons pas nous sauver seul, sans une main amie. Il y a tellement d’erreurs que discerner où est le vrai demande du temps et une mise à l’épreuve, ou des expériences nombreuses. Des moments forts vécus, éprouvés, dans le spectre des possibles. Ce qui donne une densité à l’être que nous sommes. Pour cela, il fallut un « maître», lui même plongé dans le même champ que nous, et sujet aux mêmes difficultés d’énoncer ce qui est juste et vrai.

Qui donc est habilité à cela ? Le champ de la connaissance est vaste. Il y a de quoi s’y perdre.
Et nos âmes sont fragiles, marquées par leurs blessures.
Un sauveur parmi les hommes vient sauver la vie, et répare les liens.
De quels liens s’agit-il ? Ce sont d’abord ceux qui sont dans nos psychés affectées. Ayant perdu les repères, comme sont les paumés. Ayant perdu le goût de vivre, le goût de l’autre. Psyché divisée en elle-même, et séparée des autres.
Dans ce sens là, il n’y a nulle manipulation, mais ruse afin que nous retrouvions ce qui fût perdu. Et puis le maître s’efface, nous laissant accomplir tout le reste.

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