Que serait Jésus ?

Que serait Jésus s’il était un personnage historique ? Et surtout, qu’en ferions-nous ? Nous prendrions ses mots et ses gestes comme des données définitives, des moules dans lesquels nous n’aurions qu’à nous glisser, obéissants. Les gardiens de ces mots feraient autorité sur les hommes sans aucune autre expérience possible, sans erreur permise, ni possibilité de reconnaître par où et par quoi nous nous égarons, et où nous serions dans la Vérité. Nous ne serions que de pauvres automates, à qui on aurait greffé une programmation, un scénario connu d’avance.
Ce ne serait pas tellement plus vivant qu’une plateforme où circulent des véhicules pilotés par IA.
Non, la réalité christique dit autre chose. Elle nous dit. Et opère de telle sorte que nous redevenions vivants, et sachions quels choix se présentent.
De cet état brisé où nous étions du fait du monde très mauvais des emprises de toutes espèces, armes, luxes, poisons, esclavages et haines, nous réalisons que ce n’est pas la loi universelle. Il y a une loi supérieure (donc une inférieure).
Nous choisissons. Nous portons notre croix. Ce n’est plus comme nous l’avons cru, elle est devenue Lumière, comme une Aura Intemporelle.

De ceci, que pouvons-nous déduire d’utile et d’évolutif ? Si nous voyons mieux, sur la terre s’est opérée une transformation salutaire, en notre Esprit. Une ouverture vers la vie.
Mais sans se faire trop d’illusions, on constate que ce monde est suicidaire. Ne connaissant que la face sombre et voulant y échapper.
Vous comprendrez donc pourquoi Jésus est une Lumière intemporelle, et anhistorique. Et apolitique.

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