Je suis passablement excédé par ce qui se passe dans le monde. Un monde qui se bute sur ses murs, sur sa mauvaise volonté, ou sa négation, son indifférence ou son manque d’amour. Sur ces robots bourrés d’hypocrisie et de savoirs qui ne mènent nulle part que dans un vide abyssal. Excédés aussi par ces sectarismes qui rendent le monde dans cet état. Et ces états en conflits perpétuels adossés à leurs sacrés. Et évidemment le sacré qui doit se taire.
Le messie, pensez donc, il est reporté aux calendes grecques. Comme ça le monde agit à sa guise se croyant libre, mais pour ne trouver rien du tout. Ainsi le naufrage, le bal continue, révoltes, répressions, mots trompeurs.
On en perd le sens, et la raison, cette raison du « Père », ou plus exactement la maison du Père. ( Ce qui n’est pas une sulfureuse ou une imposture protection paternaliste ou patriarcale ) .
Postuler que Dieu « sait » tout n’est pas excessif. De même affirmer qu’il envoie son Fils comme seule issue possible pour s’en sortir, à condition d’entendre ce qu’est le Fils.
Le Fils est Chemin du Père, qui mène au Père. ( sous-entendu sa demeure )
C’est à dire qu’il ne s’agit plus de prendre un personnage x y ou z désigné comme Christ, ce ne serait qu’idole, ni même sa parole. Si les hommes n’intériorisent pas en eux le Fils, le Chemin dans les actes. Dans les faits. Plus que dans les mots. C’est une révolution intérieure ce machin là. Un bouleversement qui s’opère, et nous métamorphose. ( plus que cela, mais ici passons )
Ce qui fait qu’en un lieu donné, il y a un retour effectif du sacré, non nommé. Mais dont les effets les plus importants sont une sorte de rassemblement, une assemblée qui se reconstitue hors des champs politiques. Séparée de l’État et de ses réalités contingentes, administratives, législatives, directives, économiques, triviales, pesantes.
On entend bien que tous les énoncés des spiritualités de tous horizons, qui ne touchent qu’à cette sphère spirituelle, sans se mêler des choses de l’état, toutes sont valables et critiquables. On peut en discourir et examiner ce qui nous semble lumineux ou obscur.
Dans ces conditions, les hommes cesseraient de faire couler le sang et détester leur vie.
Pour le moment, il me semble qu’il n’y a pratiquement rien, que des abus.