Humain trop

Ce (lui) qui fit ce monde le fit à la perfection. ( mettons presque )
Jusque là tout va bien. Pas d’humains à se déchirer sur terre. Ça ne devait pas satisfaire celui ou celle qui poussa le bouchon un peu plus loin, et engendra des êtres particuliers, qui se posent des questions. Illuminés par quelques réponses entrevues, ça devient nettement plus délicat. Parce que celui qui se questionne conçoit qu’il n’est pas pour lui-même sa propre cause. De même le monde, enfermé dans son monde, et ne pouvant comprendre et se rendre au lieu des causes ou des origines, puisqu’elles ne sont pas là.
Mais on a réussi ce fait incroyable de nous faire croire, donc de ne plus se poser de questions et d’accepter les réponses toutes faites imposées par certains d’entre nous assez rusés pour cela. On retrouve là les disputes dans les sphère politiques, religieuses, et plus sournoisement dans celles des mots qui font autorité.
Finalement ce ( lui) qui fit ce monde a réussi son coup de nous diviser à l’extrême. De telle sorte que la possibilité de trouver son unité se trouve en personne, qui se pose ses questions.
Tu es seul face à ton dieu ( persona, ou masque ) , en somme, que tu reconnais ou non. Et selon cette reconnaissance qui se produit en toi, tu entends mieux les maux du monde, et les zones obscures que chacun véhicule comme étendard.
Tout cela achève de rendre le monde très injuste, toutes chapelles et tous partis confondus, qui se pensent détenteurs d’un absolu.
On s’étonne ensuite que le monde rejette sa faute ( son manque ) sur un ou sur des boucs émissaires.
Ainsi s’achève la ruine du monde.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *