Nous sommes au pied de la montagne, d’une montagne de
questions. Une seule informulée les contient, et les éclaire. On ne
trouve pas de réponse dans la poussière des ossements du passé,
ni dans ces prédictions futuristes et la pléthore de combinaisons
possibles, où nous disparaissons. Ce n’est pas inutile non plus
d’aborder les profondeurs du passé, ou les spéculations sur le
futur, si nous ne perdons pas le présent, de notre âme, ou cette
présence d’esprit, qui ne nous fait pas commettre de maux. Dire
mal et penser mal nous égare.
On ne peut pas, on ne devrait pas dicter aux hommes, ce
qu’ils doivent dire ou penser, leur imposer leurs actes. Les
hommes ne seraient plus que des outils entre des mains
manipulatrices, jetables après usages.
Le monde sous le joug de puissances manipulatrices, qui entre
elles se déchirent comme des loups sur une proie, dans ces
conditions est comme un cadavre. Ceux qui réalisent pleinement
ce qui apparaît comme une fatalité et s’insurgent face à cette
pente, en souffrent. Ils souffrent de toutes ces souffrances.
C’est comme si nous n’arrivions pas à naître. Et pourtant nous
pouvons constater que les hommes sont courageux, quand ils ne
cèdent pas à leur faiblesse. Par conséquent si on interroge la
question de la force, on ne la confond pas avec cette bestialité et
ce diabolisme, établis en systèmes. Qui nous perdent.
Nous ne savons pas qui se tient derrière, dans les coulisses des
scénarios dramatiques. Que ce soit x ou y ne change rien.
Il faut toujours repousser plus loin ces ensembles de questions
afin de faire surgir cette lumière qui nous touche. Il s’agit ni plus
ni moins de « prière ».