en Absurdie

Quand on ouvre une encyclopédie, on mesure l’ignorance contenue dans la science, et la confusion s’installe. Que ce soit en archéologie, en histoire, ou en sciences dites exactes, on est frappé par ce phénomène des masses d’informations qui nous écrasent et embrouillent le fil d’une vérité où nous sommes censés nous tenir, nous maintenir nous-mêmes en vie, nous sentir en phase dans le vivant, ressentir le vivant en nous et hors de nous, où le fil du passé se raccordant à celui du présent, notre futur prend alors son sens, au lieu de le perdre. On mesure aussi l’incongruité du monde qui court après des choses insensées, comme de vouloir être le meilleur, le plus performant, et cherche une gloire dans ce monde. Ce n’est que feu de paille ce qui réunit des foules immenses comme étant ivres.
On retrouve ces choses là même à propos d’art, d’expositions drainant des foules autour d’un seul artiste ou d’un groupe de musique. Les marchés font feu de tout bois.
On massifie toutes les activités créatrices cela devient l’événement. On focalise un nombre maximum de gens autour d’une objet central, élevé au rang de supérieur.
Mais moi, je me demande s’il s’agit de supérieur, et de la porte la plus haute où nous trouverons notre vie. J’en doute. Trop d’argent en jeu. On dirait des légions en guerre dans des compétitions sportives aux grands prix César Molière Oscar, prix de peintures, d’architectures. Cela suscite une effervescence et une surchauffe, de même que des vaincus en masse. Des pauvretés. Et des gens qui relativement au savoir sont relégués au rang de béotien devant se plier face aux docteurs.
Quelque chose de faux dans les systèmes.

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