Se pencher sur nous mêmes

La science qui se penche sur les mythes, comme un objet à analyser, évidemment ne croit pas une seconde à la validité du mythe en lui-même, n’y voyant là que de l’ignorance venue des tréfonds les plus reculés du passé des ignorances. Ce qui semble donner un crédit fort aux sciences contemporaines et leurs corpus de représentations. Sauf que la science actuelle au lieu de ces mythes d’émergence naïfs, ou natifs, nous fait sortir d’un puits sans fond de l’espace temps, d’un puits où au fond il n’y a rien qu’un processus d’énergie, un événement passé, et d’où on extrait une volonté de prédictions et donc de possession de vérités ultimes, par conséquent du savoir à l’état pur et « objectif », définitif, débarrassé de toute croyance.

Du moins, c’est dans cette direction que la science actuelle pose ses principes, en prétendant sonder dans les origines et renvoie le reste à des chimères, de l’imaginaire sans queue ni tête.

Or l’origine, on ne peut qu’y être encore présent. Il fait partie de nous, mais se révèle parmi ceux qui s’y penchent, et non qui se penchent sur ce que d’autres purent penser, dessiner ou imager, bref, c’est un objet intérieur, invisible, non factuel. qu’on ne peut par conséquent que rendre de façon symbolique, mythique, comme des prières.

Ceci n’enlève rien à la science, sauf son emprise sur nos esprits. Par delà la science humaine on découvre une science divine, ou une science incluse dans les éléments ou en tout, ainsi que ses finalités.
Si on demande au robot de nous éclairer, on va sérieusement être embrouillé. Normal, puisqu’il n’est que le fruit d’humains.
Vous savez qu’il n’y a pas que ce plan humain de la machine. 

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