Dans la toile.

Nous sommes pris dans la toile. Celle-ci a plusieurs formes. Ce sont peut-être nos murs et nos demeures, nos automobiles et nos smartphones, ces encombrements qui nous séparent, et ne nous donnent guère de lumières à propos des lieux où nous sommes censés nous rendre. On a beau dire, ou penser, tout paraît immuable. Il y a tout de même des aspects positifs. Des amitiés, des joies partagées, parfois mêlées d’ombres, mais si on ne s’y arrête pas, ça passe. Et on se sent vivre. Ce qui est lourd s’allège. Notre état maladif trouve sa médecine. On est moins enfermé dans la peine, ou la pesanteur de notre corps clos, replié sur lui, symptôme de ces séparations effectives apparemment insolubles. Bon, le dire ou le penser peut nous dénouer. L’acte en principe doit suivre.

Mais on ne peut rejeter ce « moi » sous prétexte de s’en délivrer.

De toute façon, ce que nous sommes reste étrange. À l’image du réel. Et du créateur, de l’acte créateur. Qui ne peut être que d’ordre divin, ou expression d’une transcendance, d’un Jeu fabuleux. On ne devrait pas faire l’impasse sur la magie. Et ne pas succomber à ces pièges des magies négatives, ces envoûtements criants qui plombent les plus faibles et les moins bien informés. Ce qui a pour effet dramatique de générer violences et addictions, tous ces malheurs. On est pris aussi dans ces politiques et ces discours, mais ce n’est que de la fumée noire.

À l’opposé il y a tous ceux qui essaient de réenchanter le monde, et à qui on ne donne pas grand-chose. Bien entendu, cela fait partie du jeu, et de la lutte. Ceux qui ont quelque chose à exprimer ne peuvent avoir qu’eux mêmes comme seul soutien, que ce soit dans leurs productions créations, mais sous entendu qu’ils reçoivent en principe des lumières qui les inspirent. Et donc les soutiennent dans leurs œuvres. Ces ouvrages qui doivent en principe rassembler, l’un et l’autre.

Est-ce ainsi ?

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