On a beau dire beau faire ou amasser des fortunes ou des textes la Vérité nous échappe.
Et pourtant elle existe. Ou pour le dire autrement il y a la Vérité quelque part. Une vérité unique en soi. Et objective. Objectivement en chaque sujet. Informulée, formulée dans son silence intérieur : Raison de vivre.
Mais comme elle n’est pas entendue de l’un à l’autre et réciproquement – allez savoir pourquoi – cela produit forcément des oppositions, des conflits, une lutte obligée. Et beaucoup d’ inimitiés.
Par manque de reconnaissance. Et volonté d’imposer son univers aux autres, en déployant toutes sortes de ruses langagières afin de vaincre, ou de convaincre.
Dissuader, persuader, ça reste assez violent. Un rapport de force. Cela semble incontournable comme méthode. Le doux célèbre inconnu y a laissé sa vie. Puis fut dressé comme icône. Comme conviction de détenir la Vérité en imposant au monde. Sous forme unique.
Dans ces conditions la Vie incluse dans la vérité nous laisse nous débattre avec nos erreurs. Et dans nos nuits. Ce qui ne manque pas de faire souffrir.
C’est cette arrivée de la souffrance qui est censée nous faire toucher au négatif du vrai, et donc nous décider à le renverser.
Cela ne peut se produire qu’en soi, avant toute autre chose.
On réalise à quel point la vérité est belle. Envoûtante.
Qu’est-ce qui la sert, La belle Verte ?