Le « père » fait pâle figure sous les quolibets et la boue qu’on lui jette comme épreuve. Avant, c’était le fils de. Puis il s’est détaché et se trouve en prise avec ses devoirs ne pouvant compter que sur lui. Cela ne tient qu’à lui s’il fait mal ou bien. Il est méritant de ses choix, qui sont fonction de quelque chose venu d’un ordre supérieur dépassant l’entendement ordinaire ou normal qu’il fait sien.
On peut douter de cet ordre donné et reçu, mais lui non. Puisqu’il a choisi, il assume son choix, il sait en lui-même. Mais pour ça il a fallu qu’il se détache de sa condition de fils de.
Pour la fille, le problème ne se pose pas en ces termes. Elle devient mère ou non parce qu’elle a choisi en principe.
Le choix de l’homme n’est pas le même que celui de la femme.
A quel endroit ces choix peuvent coïncider ? Je songe à cette idée d’un ordre supérieur de la pensée. Des paroles.
Si tout n’était que dans l’ordre logique il n’y aurait aucun sens à chercher en dehors de la logique. Les mots seraient définitifs. On serait sous la coupe des dogmes, qu’ils soient scientifiques, spiritualistes ou matérialistes.
Noués à cela. 🌊