Gravité

Quelque chose de faux dans les affirmations de certains savants. Comme ceci, dire qu’il n’y a nul esprit ou nul sujet dans le quanta, ce que nul ne pourra vérifier ni falsifier, ce qui fait que l’objet reste incertain. Par contre ce qui devient certain c’est que la particule, ou ce qui tient lieu d’objet d’études objectives – possède une histoire qui remonte à la préhistoire et même bien avant. Et non seulement un déroulement dans les temps, mais un autre spatial. Si bien qu’elle nous traverse et nous donne notre épaisseur, et en retour nous pouvons la penser, subjectivement, spirituellement, c’est à dire envisager son signe, son orientation. Même sous la forme probabiliste ou statistique.
En ce sens, l’esprit se trouve en dehors de la particule. Et en dehors de l’ensemble des particules. Disons, de cette dimension accessible à nos calculs. Et inaccessibles à nos sens. De même que les calculs. En dehors de la particule il y a foule d’esprit. Un autre champ plus ou moins inconnu.
On pourrait inverser l’affirmation savante en disant qu’il n’y a rien d’objectif dans la masse des objets qui se présentent, à l’exception de nos facultés créatrices qui objectivent momentanément un événement. Une rencontre ou une séparation. À ce niveau, la science à proprement dit sait qu’il y a ces deux phases, continue ou discrète. Ce qui est finement subtil.

Dans cette profondeur scientifique, les aspects des théories sont impressionnants, par les images qu’elles suscitent, de même que par les problèmes qu’elles posent. Toutefois, dans ce jeu là, des abstractions, des plans et des modèles, il ne faudrait tout même pas oublier le prédicat scientifique : Tout ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait pas. Ce qui redonne à la croyance une certaine réalité de fait dans les processus psychiques, les pensées, les logiques, et les actes, le bal continuant.
Contrairement à ce savant éminent qui affirme que croire est insignifiant, ce qui voudrait dire que croire n’est pas penser ni voir, ou même interpréter ses perceptions, ou ses réflexions. Et puis pencher dans un sens, se laisser aller selon les flux, les courants et les inspirations. Ce qui redonne une place à la subjectivité dans le processus logique, jusqu’au niveau du Logos. ( dans ces conditions, le sens des mots est déterminant, pas de façon définitive, heureusement)

Éliminer l’irrationnel, ne prendre que l’angle de la raison, en vue d’établir quel type d’autorité ? L’inverse, que l’on connaît, donnant priorité à la croyance peut servir les mêmes plans d’autorité fermée.
Dans les deux cas, ce n’est pas raisonnable. Cet abus de langage, ou de silence.

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