Ceux qui prenaient la mer ne savaient pas s’ils reverront leur épouse ou leurs enfants, le pays, la tranquillité des pâturages et de la maison.
Il fallait vivre. Oublier ses douleurs. Endurer les conditions qui meurtrissaient les chairs, le froid, le sel, l’enfermement, l’océan qui nous avale au moindre faux pas.
La mer a envoûté tellement d’hommes avec ses aventures possibles. Comme si nous luttions corps à corps avec les univers en mouvement, et nous nous retrouvions égaux.
Il n’est pas question de négliger le salaire et la raison pratique de ces périples incertains, d’abandonner ceux qui nous donnent le repos.
Possible que la destinée ressemble à ça.