La politique est d’essence guerrière. Prise de pouvoir. Volonté dominatrice. Affirmation de sa parole dans un océan de doutes. Et rejet violent des opposants, tenus au silence.
La république se veut et se dit sacrée. Par opposition à la nature profane. De la nature, des peuples, des choses. Profane ne veut pas dire haïssable, mais en retrait, en arrière, destinée à grandir, progresser, sublimer cette condition.
La res-publica, la chose publique, n’est-ce pas la parole qui est censée circuler parmi nous ? parole au sens large de toutes les expressions possibles.
Mais dans cette situation, on peut émettre des doutes quant à la pureté des paroles publiques, celles qui occupent le devant de la scène.
Et dictent au monde.
Cela fait longtemps que ce que l’on appelle « organisation d’une cité » est devenue opportunisme, prise de pouvoir et mots creux. Très sincèrement, il faut rayer cet espace de notre tête et penser à « accueillir, » sur des plans subtils, la Réalité existentielle, notre sacré. Notre cité est intérieure. Notre viatique est intérieure. Nous condamnons toutes les injustices, toutes. Mais nous ne sommes pas dupes. Ce qui nous semble chaos est réorganisation, à l’insu même de ceux qui prétendent gouverner le monde. Je pense que nous avons un grand pouvoir, celui de la force d’inertie. Ne pas s’accrocher au système, c’est renverser le système. Encore, faut-il « entrer » dans la connaissance de ce monde et du Plan Divin !
Oui. Et comment !
Et par qui ces plans nous furent transmis. Et ce que nous en faisons.
Merci 🙂
Que pouvons-nous faire si ce n’est de les accomplir en nous-mêmes ?
Merci à vous, Eric de semer ici ou là quelques graines…
Tout à fait, cet accomplissement recouvre tellement de choses en nous, ou nous dévoile. Ce serait comme la maturation d’un fruit, par conséquent de l’Arbre.