Dogme, critique, d’accord.
Mais quid
de la révélation dans le processus savant ?
foutaises ?
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Altération du pur
Si tout est Dieu, et s’il y a création objective, il a bien fallu que Dieu laisse une part de lui, et qu’elle soit altérée, créée hors de lui, hors de sa totalité, hors de sa pureté. Si cette part est inaltérée, elle est absolument lui.
Ici, je ne présume en rien de ce que peut être cette totalité. Et de ce qui l’habite.
D’ailleurs l’idée est celle d’un être intemporel éternel qui décide d’inventer le temps, et l’espace, tous deux fonctions l’un de l’autre. D’un être ou d’un étant sans être, comment savoir ? Le tout pourrait être néant, après tout. Certains l’envisagent sans sourciller.
Apparaissent les êtres dans le temps. Comme nous et les amibes. Évidemment, la Totalité n’est pas séparé de ses objets, mais l’objet créé n’a probablement pas vision et Conscience d’où il vient. Même si c’est un objet initialement doté de conscience.
Bon, et puis nous voilà avec cette perception du voile de notre ignorance, nous posant ces questions, ces broderies, arts scéniques et veilles dentelles, à son sujet. Mais illuminés parfois par cette totalité.
L’astuce consiste en cela. Cette idée – un peu folle – que Dieu s’est ensemencé dans ces êtres que nous sommes, parce que nous pouvons en théorie le recevoir et nous concevoir nous mêmes. Contrairement à l’amibe.
La pauvre a bien suffisamment à faire, que de chercher son maître.
N’empêche qu’il doit y avoir séparation de fait pour reconstitution du lien. C’est facile à comprendre. Tout ce qu’on fait ici, tout cela nous construit. On apprend à créer, on se crée.
Se structurant, on peut commencer à percevoir de quel bois ( merveilleux ) est composée cette totalité, et donc de la pensée qui a initié ces processus créateurs. Sur quelles bases et plans cela se fonde. Dans quel esprit ça tient.
Tout cela pourquoi ? Parce que Le tout, dans sa nuit s’ennuie ? Dans sa nuit sans nuit tout est lumière. Paradoxale Absurdie.
Nous, avec notre part d’ombre, comme preuve et épreuve.
de la Nuit
Bien sûr, tout est pur. Que l’on nomme Dieu, matière, esprit ou autre. Mais dans cette autre lieu, réel ou illusoire, imaginaire, et relatif, il est nécessaire qu’existe de l’impur, ou du différent, du nocturne ou de l’altéré, du transformable, périssable. Ce qu’on peut considérer comme séparé de la totalité.
S’il n’y avait pas cela, cela, cette totalité serait figée et sans vie. Dieu même ne serait pas vivant, enfermé dans ses limites infinies, et indépassables. Or, l’infini par définition dépasse ses limites à l’infini. Ne serait-ce que par jeu, ou par souci d’aller dans des zones inconnues, créatrices.
Et puis dans ce jeu, il faut bien tenir compte de ce que nous sommes, ou alors, la totalité est abjecte, si nous n’avons pas accès à nous y trouver bien, en harmonie, dans notre esprit et notre cœur, Nous ne sommes pas dans cet état de pure innocence, de la bactérie ou de l’amibe, en pure osmose avec les univers. Nous avons du chemin avant d’arriver à cette fusion correspondante à ce que nous éprouvons, pensons, ressentons, comme puissances et impuissances qui nous traversent.
Ainsi, s’expliquent la nécessité de nos créations, de cette impressionnante multiplicité des œuvres, bonnes et moins bonnes, qui nous servent de support ou de chute. de montée ou de descente. On pourrait dire évolution ou involution. Ce qui n’est pas qu’une fonction de notre mental à proprement dit, mais de cette relation que nous entretenons avec le tout. Il est tout de même assez évident que nous nous tenons peu ou prou du côté de l’ignorance, et également il arrive que nous franchissions ce voile qui nous sépare de la connaissance. bref, il y a ou il n’y a pas progression, ça dépend.
et savoir à quoi ça tient, là, c’est une curieuse histoire.
ménager ses méninges
Si nous voulons comprendre un peu en quoi consiste notre temps d’existence il nous faut des repères, des mots ou des symboles, des signes, des métaphores, des figures et des images qui effleurent les sens. Le concept « Notre Père » n’est pas né par hasard, arbitrairement. Désigner la Mère implique ce Père. Terre Mère, Mère Nature, Matrice, pensées qui ne sont pas non plus arbitraires, ou hasardeuses.
L’un n’allant pas sans l’autre, créateur et récepteur, la semence et le sol fécond. L’idée et le déploiement pragmatique de l’idée.
Une idée sans effets est fumeuse.
L’idée du Père est bonne à tout faire. Du ménage dans nos méninges.
Ceci dit, pas grave.
Le hic
Infusion
Dans l’ordre vague
Le « père » fait pâle figure sous les quolibets et la boue qu’on lui jette comme épreuve. Avant, c’était le fils de. Puis il s’est détaché et se trouve en prise avec ses devoirs ne pouvant compter que sur lui. Cela ne tient qu’à lui s’il fait mal ou bien. Il est méritant de ses choix, qui sont fonction de quelque chose venu d’un ordre supérieur dépassant l’entendement ordinaire ou normal qu’il fait sien.
On peut douter de cet ordre donné et reçu, mais lui non. Puisqu’il a choisi, il assume son choix, il sait en lui-même. Mais pour ça il a fallu qu’il se détache de sa condition de fils de.
Pour la fille, le problème ne se pose pas en ces termes. Elle devient mère ou non parce qu’elle a choisi en principe.
Le choix de l’homme n’est pas le même que celui de la femme.
A quel endroit ces choix peuvent coïncider ? Je songe à cette idée d’un ordre supérieur de la pensée. Des paroles.
Si tout n’était que dans l’ordre logique il n’y aurait aucun sens à chercher en dehors de la logique. Les mots seraient définitifs. On serait sous la coupe des dogmes, qu’ils soient scientifiques, spiritualistes ou matérialistes.
Noués à cela. 🌊
Sub Versions
Vers, des vers dans le fruit
Dans le fruit vert
Vers où aller avec des verrous partout ?
Les vers poétiques envers et contre tout
L’envers de ver dans le rêve et la rave, partis.
Le verre à moitié vide à moitié plein
passer le plafond de verre*.
La vérité ? Se verse. Elle ne peut être qu’ad-verse. Adverse à nos vérités. ( dans le texte )
C’est aussi le Verseau. mais là…
Une certaine forme d’espoir dans le fait que rien ne peut être définitivement bouclé, clos.
Où est l’ouvert ?
*La métaphore plafond de verre désigne, de manière imagée, une limite théorique et invisible qui empêche l’ascension
(de certaines catégories de personnes dans la hiérarchie d’une organisation)
La Vérité Verte
On a beau dire beau faire ou amasser des fortunes ou des textes la Vérité nous échappe.
Et pourtant elle existe. Ou pour le dire autrement il y a la Vérité quelque part. Une vérité unique en soi. Et objective. Objectivement en chaque sujet. Informulée, formulée dans son silence intérieur : Raison de vivre.
Mais comme elle n’est pas entendue de l’un à l’autre et réciproquement – allez savoir pourquoi – cela produit forcément des oppositions, des conflits, une lutte obligée. Et beaucoup d’ inimitiés.
Par manque de reconnaissance. Et volonté d’imposer son univers aux autres, en déployant toutes sortes de ruses langagières afin de vaincre, ou de convaincre.
Dissuader, persuader, ça reste assez violent. Un rapport de force. Cela semble incontournable comme méthode. Le doux célèbre inconnu y a laissé sa vie. Puis fut dressé comme icône. Comme conviction de détenir la Vérité en imposant au monde. Sous forme unique.
Dans ces conditions la Vie incluse dans la vérité nous laisse nous débattre avec nos erreurs. Et dans nos nuits. Ce qui ne manque pas de faire souffrir.
C’est cette arrivée de la souffrance qui est censée nous faire toucher au négatif du vrai, et donc nous décider à le renverser.
Cela ne peut se produire qu’en soi, avant toute autre chose.
On réalise à quel point la vérité est belle. Envoûtante.
Qu’est-ce qui la sert, La belle Verte ?
En d’autres termes
la Terre est une lumière vivante, porteuse de promesses.
Mère porteuse.
Sidérant ce foisonnement, cette surabondance des formes et des forces.
les événements étant une misère, nous n’en retirerons rien.
Ils relèvent d’une certaine absurdité et d’une violence.
Il doit ressortir quelque chose de ce cirque existentiel où nous sommes plongés.
Comme si nous étions en observation.
Et un jour à notre tour, nous jetterons un œil sur ce qui vit ici.
Nous verrions peut-être de quels amours il s’agit, de quelles naissances,
puis de quelles délivrances la terre accouche et où va sa progéniture,
marquée de signes, de pesantes pensées et de légères blessures.
A quelque détails près, pour l’heure et le lieu, nous ne disposons que de terre
et peu de Cieux. Ceux-ci étant dans la brume et le brouillard des langues.
Parfois un miracle, je veux dire, on voit. C’est net.
