Tout a une fin ( une sorte de conclusion )

Être et être

Dans l’être tout est grand. Celui qui « est », est aussi grand que l’être grand. C’est pour cela que celui qui disait : « Si vous me voyez vous voyez aussi mon Père ». Il n’y a nulle ambiguïté. Nulle préséance du Père et du Fils, cela relève du même Être, inspirés du même esprit, dans le même Esprit.
Mais dans nos histoires arrive aussi Satan. Avec ses pouvoirs, ses savoirs, son bien et son mal, nous forçant au choix. De même que Jésus devait savoir et composer avec Lui, en lui-même.
Ne pas éteindre cette force noire, nécessaire dans cette totalité, mais faire régner l’autre, la lumière blanche.
Et puis il y a nos mensonges humains répétés. Comme cette pseudo attente du Messie dont hypocritement on ne veut pas, s’accrochant à celui dont on croit défendre la cause et vérité exclusive, avec quelques fausses couches de tolérance.

Buter sur un mur

Vous pouvez vous demander pourquoi suis-je si buté sur ces mêmes choses, répétées sans cesse. Il y a à cela quelques raisons. D’abord, celle qui part du principe simple que nous ne pouvons absolument pas vivre hors de la vérité, dans le mensonge, l’erreur, ou l’ignorance. Nous serions des naufragés suicidaires. C’est grosso modo ce qui se passe sur terre. À des degrés divers, des effets différents plus ou moins lourds. Non seulement pour les classes infortunées, les pays pauvres.
Face à cela, dans cette déroute où nous nous croyons seuls dans l’univers, ou seuls parmi nos congénères, seuls et sans recours, où nul ne comprend plus rien à rien, où nous sommes livrés à ce monde aliéné courant à sa perte, dans un sentiment affreux et angoissant, que pouvons-nous faire, où allons-nous trouver des solutions, des aménagements de nos peines, du bonheur et de la joie de vivre ?
Il faut ou il a fallu que nous sachions quel est le problème essentiel de l’homme, la première question en nous, en correspondance avec la totalité. Que celle-ci soit planétaire, ou celle d’un cosmos apparemment vide. Curieux phénomène contradictoire face à nous : une terre surpeuplée, un ciel vide.
Et puis chacun d’entre nous réduits à l’insignifiance, devant se soumettre à des injonctions carrément absurdes d’un monde malheureux, oppressif, violent, misérable. Toujours en guerre.
Comme si notre existence était sans solution, ou comme si nous n’avions aucune réponse c’est à dire aucun moyen d’être sereins, et devoir subir les temps dans la permanence des tourments. Bref, l’humanité abandonné dans ce cosmos, comme des naufragés perpétuels. Jusqu’à succomber dans le fond, sans fond.
Non, ce n’est pas notre destin, ce n’est pas en ça que consiste la vérité vivante. Ou pour le dire autrement l’intention pure des éléments composant l’organisation du vivant, – peu importe ce qu’ils sont pour le moment – de même que ce qui nous compose en notre intériorité. Affirmation qui peut sembler gratuite et sans fondement.
Ensuite, dans nos recherches, nous ne pouvons pas ne pas retomber sur les questions posées par nos prédécesseurs, et sur leurs éventuelles réponses dans une chaîne de transmission, plus ou moins bonne. De même que nous sommes bousculés dans nos liens avec nos proches, dans les temps présents.
De tout cela nous en sommes affectés. Et également soulagés dès lors qu’ils sont bons. Ainsi, la bonté, les biens sont en conjonction avec le vrai. De même en poussant les recherches, on ne peut pas rencontrer ces questions relatives à la beauté.

De tout cela, il en ressort une dimension d’un ordre supérieur à celui de l’étroitesse, à la petitesse ou à la pesanteur. Et où nous avons toute notre place. Mais ceci ne fut possible uniquement que s’il y eut des «  anges ». Pour faire face au démon, face à la nuit de notre âme.
Ange ou réalité christique, messianique, présente. Étant toujours ici, en secret. Passant parmi nous, et parfois étant en nous. Nous touchant, tempérant nos folies, nos inquiétudes, angoisses, nos envies démesurées, de même nos désirs de mort.

Où il est question de chaîne

Et donc question des anneaux, des alliances. Des chaînes brisées ou des liens bons qui nous tiennent en vie, des mauvais qui nous font mourir. Question de ce qui nous délivre, ou ce qui nous appesantit.
C’est pourquoi nous ne trouvons pas de solution dans la sphère politique, si elle ne se trouve pas en premier lieu dans la base simple et humaine empreinte de vérités, de lucidités, de conscience des enjeux, ce qui doit porter des fruits dans le monde dans toutes les couches actives. Donc tout part de la base. Des profondeurs qui gisent en nous.

Ouvrant ou fermant les possibilités.

Pour l’heure, comme pour les temps passés, on sait que les pouvoirs ont toujours fermé les portes. Aggravant les tensions, à la fois entre les états, les nations et les communautés qui sont dans le rejet les uns des autres, de même que les sexes. Et dans ces conditions font n’importe quoi.
La pesanteur dont parlait Simone Veil n’étant pas la même que celle d’Albert Einstein ? Ça, c’est à voir.
De quoi aurions nous besoin, si ce n’est de se délivrer de ces bêtises, et de ces méchancetés. Nous ne pouvons pas les trouver exclusivement dans les autres. Nous avons notre part. Et dès lors qu’on trouve la sienne, de nuit, de noirceur, on peut alors commencer à y voir plus clair, et envisager des métamorphoses positives.
Mais comme je disais, débuter, entrevoir et savoir est infernal. Ceci peut paraître paradoxal et absurde. Mais non, la totalité incluant à la fois le jour et la nuit, le soleil et les trous noirs, comme être et néant. L’un ne se peut sans l’autre.
Pour le dire autrement on ne retrouve pas son ciel, son paradis sans passer par l’« enfer ». Mais bien sûr, il faut absolument passer. Ne pas rester dans cette demeure infernale. Là, où nombre d’hommes sont actuellement pris sous les bombes, et où s’annoncent d’autres conflits, des volontés suprémacistes de tous les côtés. Déchaînements atroces. Et où nous ne savons pas stopper le processus, la réaction en chaîne. Où l’individu semble ne « peser » plus rien, face à la volonté collective d’en découdre.
C’est là que nous retrouvons cette puissance d’un Satan, présent en masse dans des multitudes opérant. Satan qui n’est pas mis en lumière. Cette figure ne pouvant déroger à son jeu de maudit. Sauf s’il est inondé de Lumière. Là, il ne peut plus rien, il succombe. Et nous nous délivrons.
C’est une certaine forme de progrès qui se produit tout près de nous. Beaucoup plus conséquente que nous pourrions l’imaginer ou raisonner à son sujet. Le proche à des pouvoirs sur le lointain, le local sur le global. Mais tout débute ici. À notre échelle.
Christique l’homme (ou la femme) qui a terrassé son Satan. Et puis redevient humain parmi les hommes. En effet de quoi, le Christ est répandu sur terre, sur une terre délivrée et vivante, reliée à l’univers.

Bigre, c’est tordu mais c’est ainsi.