A fleur de peau
Sa mémoire lui dit : c’est une bulle géante transparente, un soleil qui l’habille et le chauffe, le recouvre lui dedans, rayonnant dans la nuit du désir. Ses rayons, son onde le traversant et le portant, et supportant les mondes, il était le vecteur et l’onde, l’amour voyageur. Il était l’œil et le miroir. Ainsi fait parfait. Il échoue nu. Il rit évidemment d’un éclat sans amertume, sidéré par les circonstances. Naufragé sur un îlot de solitude.
Que faire ? naviguer, surfer, avec la voile blanche Ré-inventer le monde; par le dé, retrouver l’Idée… »
L’auteur nous présente ici son cinquième titre, une sélection de ses écrits poétiques, et quelques écrits en tant que témoin d’une relation vécue, passée comme un rêve, l’image d’un royaume, d’un ciel alchimique.
L’Éternité en Passant
L’Éternité en passant, selon les mots « soyez passants » qui prennent tout leur sens et signifient l’urgence face à la situation dramatique des hommes embarqués. Évidemment ceci n’est pas tout à fait un ouvrage drolatique ni distrayant, cela ressemble à une sorte de cri lancinant, répétitif et maladif, affecté de craintes et tremblements pour citer le philosophe, sans appartenir spécialement à cette école-là. Cet ouvrage fut extrait d’une année de journal publié sur son blog. Outil vecteur de correspondances, comme des lettres envoyées à des oreilles et cœurs attentifs. Un peu fou, certainement, et certainement très alarmé.
L’auteur du « chuchotement d’un papillon », renouvelle ici son essai sur le même thème traité de toute autre manière.
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Chaos
Léo Ferré disait « l’ennui de la morale, c’est que c’est toujours la morale des autres ». Au nom de quoi fait-on la morale, est-ce pour maintenir les peuples en servitude ou pour qu’ils grandissent et deviennent libres ? C’est-à-dire qu’ils deviennent sujets responsables et créateurs, facteurs de leur vie, de leur évolution. Nous en sommes bien loin. La morale n’a jamais été qu’un outil dans les mains des puissants ; les peuples étant considérés comme masse devant se soumettre, moyennant quoi leur laisse était plus ou moins lâche, mais si peu.
Il en ressort comme une fuite en avant désespérée et ravageuse, il ne peut en être autrement dans ces conditions de luttes furieuses pour survivre, dans ce monde impitoyable des affaires, du moindre commerce.
Ce livre n’est qu’une modeste tentative d’exploration des causes de tout cela, et d’éventuelles réponses pour l’individu dérouté face à ces flots qui nous emportent. Ce texte, comme ceux qui précèdent, sont le fruit d’une inquiétude forte, pour ne pas dire d’une angoisse ou d’un effroi devant la tragédie existentielle qui se dresse devant nous, comme un Chaos.
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D’âme et de Mort
En écrivant on devient écrivain, on s’empare d’une plume, qui nous tient, plus que nous croyons la tenir, tout comme l’air qu’on respire nous entête ou nous tenaille et nous obsède, sans avoir a priori de réponse toute faite.
C’est le jeu, la loi, de servir cette plume d’oie, à qui l’on doit et nous montre du doigt, combien nos mots sont lourds. Pesanteur des traces. Persistance rétinienne dans nos yeux aveuglés éblouis du soleil qui nous inonde. Sans que nous nous en apercevions.
Un livre c’est comme une île. On y est reclus. On cherche l’issue dans les océans de livre par conséquent, tout en sachant intuitivement qu’au bout de nos pérégrinations nous espérons à l’ultime, la dernière la bonne et belle île. Ce dernier livre est une large reprise des thèmes abordés dans les précédents ouvrages, dans une sorte de quête de raffinage de sa farine. Il n’appartient qu’au lecteur d’en faire lever la pâte puis cuire son pain.
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Chuchotement d’un papillon
Ce livre contient trois parties. Un essai philosophique, si on peut dire philosophie cet ensemble de recherches parfois lumineuses, parfois ténébreuses qui sont le lot de l’homme, en quête de son âme à explorer et si explorer le mot âme relève de la philosophie. Un poème qui est un suite de poèmes, comme un conte, ou un cri, une alarme. Et un ensemble d’aphorismes ou d’images très chaotiques rassemblées qui furent écrites en public.
« Cette idée d’un plan supérieur à celui où nous sommes présentement, cette idée de dieu, de notre esprit, d’une conscience au-dessus de nous et qui nous donne notre identité, dont nous ne pouvons nous défaire. Cause de bien des problèmes également. C’est pourquoi nous ne parlerons que de dimension sans parler de dieu, ou de transcendance. Les philosophies en parlent assez. Que pourrions nous ajouter, ou rectifier de tous ces mots enclos dans les livres. »
Papillon, parce qu’il exprime la métamorphose. Le vol qui paraît incohérent. La légèreté et la fragilité, l’éphémère.
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