Le fil continue son passage dans le chas étroit du temps.
Parler d’argent, tu parles…
L’écoute déborde des mots. Le son, le sens.
Nous voulions grimper sur les montagnes pour nous rapprocher de cette immensité vertigineuse, et nous percevoir aussi immense.
Il s’agit donc de mourir comme il faut, puisqu’il faut.
Allons donc, mourir si c’est le lieu de notre délivrance, de notre fusion avec la totalité, serait notre salut. Au lieu d’être le problème la mort serait la solution. Il faudrait remercier ceux qui la donnent.
Non, ce n’est pas ainsi que ça passe ou passera. Avant l’heure d’un départ, il est souhaitable de connaître les points de chute.
Faire connaissance avec les profondeurs. Pouvoir vivre en poussière.
Un peu frustrant si les poussières que nous sommes restent dans cet état, sans pouvoir plus, et être mieux ensemble.
Pire, ne plus être ensemble que si nous nous trouvons en poussière.
Comme quoi, l’écoute nous rassemble. Ecouter le vivant débordant la mort.