Duel entre poids lourds de sens.

Quand Popper s’opposait à Schrödinger, il s’agissait au fond de dispute sur le sens des mots, sur l’esprit. On retrouve ce problème là entre les spiritualités d’orient ou d’occident, qui en plus se disputent entre elles. Comme dans les groupes politiques d’un même bord.
La Raison n’est pas suffisante, pareil que la Foi. Ceux qui ne croient pas comme nous ne peuvent avoir tort.
Alors sur quoi pourrions nous fonder si nous voulons poser un jugement ou survivre à toutes ces déchirures d’une humanité censée être « une » dans son esprit ? Déchirures qui par voie de conséquences nous mènent à ces situations catastrophiques malheureuses, à la fois pour les vivants et pour les morts.
Logique du vivant qui par définition ne peut être mort, mais dans un autre état et un autre lieu, que nous pensons mort, ou absolument bienheureux une fois mort.

Je reviens une seconde sur cette pensée là : nous nous contenons tous les uns et les autres dans le Même Être. Et si ce même ne s’entend pas ? Cela voudrait dire que ne règne que le chaos destructeur, suicidaire de lui-même.
Non, cela n’est pas cohérent.

Les anciens mythes parlent mieux que certaines philosophies. Chaos S’est scindé en Gaia et Eros, comme une Terre-Matière et une Vie-Esprit, Adam et Eve, pour faire le lien entre les divers horizons culturels. Ou Yin Yang. ( Tao, Kao, chaos , quel mimétisme)

Même la Science n’échappe pas à la lecture ou vision mystique qui la divise dans nos esprits, si nos esprits ne s’accordent pas à l’Esprit. ou à cet aspect de Méta-physique incontournable.

Popper le savait mais rejetait la métaphysique. Il acceptait cependant le métalangage, sans pourtant « parler ainsi » . Or il m’apparaît que le métalangage est le poétique, la musique, la peinture, sans raison à proprement dit, avec les dangers, inhérents à la démarche irrationnelle, de la folie.

Ce n’est pas parce qu’on fabrique des bombes A ou H qu’on connaît la Matière dans sons essence ou son Esprit chaotique. Ce n’est pas non plus parce qu’on envoûte des foules qu’on possède leur Esprit confus, et leurs désirs de vie, leur Eros. Qui ressort tragiquement par Thanatos.

Schrödinger était croyant, Popper refusait toute croyance, il s’avère donc qu’il était très sectaire. C’est tout de même une certaine faute. Si commune. Tellement répandue.

La Science dans quel Esprit ?

Dans quel Esprit Objet ? Esprit Sujet ? Assujetti à Quoi s’il doit se taire.
Que veut dire parler dans le vide ? Ce n’est guère motivant. Ainsi nous sommes nombreux dans le désert de ces solitudes closes de nos mois respectifs qui forment le Sujet en Question.
En Quête de solutions ? Selon quelle langue, quel outil qui déverrouille nos bobines de méninges parcourues d’électricité naturelle, et où le Problème n’est peut-être pas posé. Ou bien mal perçu.
Le pire, c’est que tout le monde a raison mais a perdu l’Esprit. Confondu.
Les uns ne prennent que cette part de calcul intelligent qui donne ces bavardages de l’IA, comme un instrument de puissance. Et les autres, que font ils dans leurs spiritualités soumises ?
Quoi ?

à propos de Science

Lisant un philosophe des sciences qui faisait partie du gratin le plus haut du 20 ème siècle, qui avait pour interlocuteur des gens comme Einstein, Bohr, Schrödinger, Hayek, Gödel et j’en passe, je me disais qu’il devait savoir et donc détenir des bribes de vérité. Fondées sur ces équations profondément complexes, et sur des preuves.
Or il n’en est rien. La vérité reste absente. Il n’y a comme résultat que des conjectures, ou des hypothèses douteuses. Celles-ci étant chacune formulées à leur sauce strictement personnelle.
Mais ça cloche. L’analyse des termes et des énoncés reste dans le brouillard du non sens, malgré les contorsions langagières.

On en est tous au même point d’ignorance. Même les plus savants.

Je passe sur les discussions triviales donnant lieu à des disputes acharnées où le bon sens ne s’y retrouve plus. Où les termes pourraient être remplacés par d’autres, avec les effets évidemment modifiés dans nos entendements respectifs.
Ainsi ce philosophe en question emploie le mot Théorie comme outil universel d’adaptation de tout organisme vivant. Sans préciser la nature du vivant. Et la frontière qui le sépare de l’inerte.
Récusant le subjectif pour affirmer l’exclusivité de l’objet jusque dans le sujet, il est bien obligé d’escamoter le spirituel, remplacé par une série ou un ensemble logique mathématique structurant la totalité des organismes. Jusqu’où ? Cela il ne le dit pas.
Mais il se situe dans la veine d’un Russell qui pose les problèmes avec le même a priori que lui. Grosso modo, la totalité, de même qu’une partie, un organisme, est une Machine dotée de Théorie. Et le savant théoricien doit pouvoir avoir accès à ses clefs de fonctionnement. Le théoricien précurseur de la Machine n’ayant pas priorité, sur celui (humain ou autre ) qui détient les mêmes théories. Bref, l’univers lui ayant révélé tous ses secrets, il est son égal, à une échelle moindre, un microcosme aussi puissant.

En quelque sorte, l’idée de ce savant tient à des principes simples et du non dit. Sachant le fonctionnement de la partie, il possède la partie, et comme le tout est un ensemble de parties, il possède le tout.

L’utopie ici est grossière. Mais on la retrouve exprimée par l’IA. C’est à dire une Machine qui découvre ( possède) elle même, et sous l’impulsion de ceux qui l’informent, ses clefs de fonctionnement. Mécanique cosmologique ou totalité objet, sans nécessité d’existence de sujets pensants et mortels, en quête d’eux-mêmes.

En somme nous aurions bien pu ne jamais voir le jour, cela serait strictement la même chose. Au fond, nous ne serions que des Riens.

Eh bien non.

Ce n’est pas très « angélique » tout ça. Cela soulève des questions conséquentes, comme celles du langage, et de la psyché, du spirituel, de la liberté aussi. mais ça irait un peu trop loin d’en parler ici.

Pourquoi Pas ?

Pourquoi ce n’est pas le mot pet qui a pris le pas ?

On dit bien : il ne faut rien, ou il ne dit mot, il ne pensa mie. Et bien d’autres tournures pour appuyer la négation.

Non, c’est le mot « pas » qui prit le pas sur les autres pour affirmer la négation avec plus de poids que le mot pet, ou mie.

Nos mots ne viennent pas de nulle part, ayant nulle incidence par leurs sons. bref, sons et sens sont emmêlés, plus ou moins inspirés.

Pas, lourd de sens dans le son. Un mauvais pas, un pas de côté, P frappe , alors que S glisse. ou Ch chuinte.

j’écris ça en réponse à qui ne voit aucun sens dans les lettres, consommes ou voyelles.

Bref, pourquoi pas pet ? il ne péta pet ça vaut bien il ne pète pas , n’est-ce pas ?

Pas sage et 3

Je demande où nous irons trouver une place libre dans un tout parfait, une place ou un motif à dessiner, à rajouter ou contribuer, découvrir. Ce que nous ferions serait nul et sans aucun intérêt. Non, nous n’aurions qu’à nous laisser engloutir dans le ventre de cette perfection, et oublier notre existence, comme un outil défectueux qu’on remet dans le feu de la forge.
À l’inverse de cette erreur de lecture ou de formulation il y a nettement plus juste. Nous pouvons nous améliorer, c’est-à-dire évoluer vers quelque chose de plus beau et vraiment vivant. Autrement dit vers un lieu de Lumière et d’Amour.
Si tu préfères un lieu parfait, qui est équivalent à ce Tout, mais que nous n’avons pas encore atteint, ce qui est normal. Nous avons des montagnes et des océans à franchir, ce qui est le contraire du renoncement. Croire que tout se fera sans nous, sans mal, sans nous questionner sur nos œuvres, et pensées. Sur nos mots aussi, révélateurs de nos erreurs et vérités mélangées.
Je ne parle pas des diffuseurs d’hypocrisie et d’enfumages ayant un ascendant sur les esprits faibles et mal informés, subjugués par des éléments douteux. Comme des conspirateurs. Diffuseurs de venin dans les veines.
Alors là, il y a à Faire pour défaire le mal parfait.

Tout est parfait si on garde Bien ? Garder regarder, avec quel œil ? Le gauche le droit ?
Le troisième ?
Il s’agit de se voir. Le moi que chaque être porte et garde se rend-il toujours au lieu de sa vie ? Hélas non, il y a beaucoup de souffrances et d’échecs, de drames insolubles, et de périls pour nos âmes.
De refus et négations, savamment exprimées, de pièges affreux et de malheurs difficiles à renverser. Comme des limites que des hommes franchissent par stupidités, ou prisonniers des démons. Dans leurs corps, et leur esprit.

Le passage est difficile. Rien n’est jamais acquis d’avance, si nous ne passons pas.

Vois-tu la nuance ?

Jetsu

Le savant qui rejette le sujet,
alors que c’est un jet-su
autrement dit un je-sus
qui cache à peine un je-suis.

Je comprend maintenant pourquoi ce savant évoqué
ne veut pas entendre parler du sens des mots.
Il tient à garder ou imposer le sien.
autant dire qu’il récuse la poésie.

C’est dans l’air du temps ?

Gravité

Quelque chose de faux dans les affirmations de certains savants. Comme ceci, dire qu’il n’y a nul esprit ou nul sujet dans le quanta, ce que nul ne pourra vérifier ni falsifier, ce qui fait que l’objet reste incertain. Par contre ce qui devient certain c’est que la particule, ou ce qui tient lieu d’objet d’études objectives – possède une histoire qui remonte à la préhistoire et même bien avant. Et non seulement un déroulement dans les temps, mais un autre spatial. Si bien qu’elle nous traverse et nous donne notre épaisseur, et en retour nous pouvons la penser, subjectivement, spirituellement, c’est à dire envisager son signe, son orientation. Même sous la forme probabiliste ou statistique.
En ce sens, l’esprit se trouve en dehors de la particule. Et en dehors de l’ensemble des particules. Disons, de cette dimension accessible à nos calculs. Et inaccessibles à nos sens. De même que les calculs. En dehors de la particule il y a foule d’esprit. Un autre champ plus ou moins inconnu.
On pourrait inverser l’affirmation savante en disant qu’il n’y a rien d’objectif dans la masse des objets qui se présentent, à l’exception de nos facultés créatrices qui objectivent momentanément un événement. Une rencontre ou une séparation. À ce niveau, la science à proprement dit sait qu’il y a ces deux phases, continue ou discrète. Ce qui est finement subtil.

Dans cette profondeur scientifique, les aspects des théories sont impressionnants, par les images qu’elles suscitent, de même que par les problèmes qu’elles posent. Toutefois, dans ce jeu là, des abstractions, des plans et des modèles, il ne faudrait tout même pas oublier le prédicat scientifique : Tout ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait pas. Ce qui redonne à la croyance une certaine réalité de fait dans les processus psychiques, les pensées, les logiques, et les actes, le bal continuant.
Contrairement à ce savant éminent qui affirme que croire est insignifiant, ce qui voudrait dire que croire n’est pas penser ni voir, ou même interpréter ses perceptions, ou ses réflexions. Et puis pencher dans un sens, se laisser aller selon les flux, les courants et les inspirations. Ce qui redonne une place à la subjectivité dans le processus logique, jusqu’au niveau du Logos. ( dans ces conditions, le sens des mots est déterminant, pas de façon définitive, heureusement)

Éliminer l’irrationnel, ne prendre que l’angle de la raison, en vue d’établir quel type d’autorité ? L’inverse, que l’on connaît, donnant priorité à la croyance peut servir les mêmes plans d’autorité fermée.
Dans les deux cas, ce n’est pas raisonnable. Cet abus de langage, ou de silence.

Reconnaissance tronquée

Pour rétablir le Lien il faut tout de même qu’un ancien lien soit défait, ce qu’on pense comme défaite.
Puis, que ne faut-il pas entendre dans ce bruit, étant par définition aussi celui de Dieu.
Je suis très embarrassé pour choisir, entre se taire et parler, par exemple.

Sait-on toujours et en toutes circonstances ?