Si nous voulons comprendre un peu en quoi consiste notre temps d’existence il nous faut des repères, des mots ou des symboles, des signes, des métaphores, des figures et des images qui effleurent les sens. Le concept « Notre Père » n’est pas né par hasard, arbitrairement. Désigner la Mère implique ce Père. Terre Mère, Mère Nature, Matrice, pensées qui ne sont pas non plus arbitraires, ou hasardeuses.
L’un n’allant pas sans l’autre, créateur et récepteur, la semence et le sol fécond. L’idée et le déploiement pragmatique de l’idée.
Une idée sans effets est fumeuse.
L’idée du Père est bonne à tout faire. Du ménage dans nos méninges.
Ceci dit, pas grave.
Le hic
Infusion
Dans l’ordre vague
Le « père » fait pâle figure sous les quolibets et la boue qu’on lui jette comme épreuve. Avant, c’était le fils de. Puis il s’est détaché et se trouve en prise avec ses devoirs ne pouvant compter que sur lui. Cela ne tient qu’à lui s’il fait mal ou bien. Il est méritant de ses choix, qui sont fonction de quelque chose venu d’un ordre supérieur dépassant l’entendement ordinaire ou normal qu’il fait sien.
On peut douter de cet ordre donné et reçu, mais lui non. Puisqu’il a choisi, il assume son choix, il sait en lui-même. Mais pour ça il a fallu qu’il se détache de sa condition de fils de.
Pour la fille, le problème ne se pose pas en ces termes. Elle devient mère ou non parce qu’elle a choisi en principe.
Le choix de l’homme n’est pas le même que celui de la femme.
A quel endroit ces choix peuvent coïncider ? Je songe à cette idée d’un ordre supérieur de la pensée. Des paroles.
Si tout n’était que dans l’ordre logique il n’y aurait aucun sens à chercher en dehors de la logique. Les mots seraient définitifs. On serait sous la coupe des dogmes, qu’ils soient scientifiques, spiritualistes ou matérialistes.
Noués à cela. 🌊
Sub Versions
Vers, des vers dans le fruit
Dans le fruit vert
Vers où aller avec des verrous partout ?
Les vers poétiques envers et contre tout
L’envers de ver dans le rêve et la rave, partis.
Le verre à moitié vide à moitié plein
passer le plafond de verre*.
La vérité ? Se verse. Elle ne peut être qu’ad-verse. Adverse à nos vérités. ( dans le texte )
C’est aussi le Verseau. mais là…
Une certaine forme d’espoir dans le fait que rien ne peut être définitivement bouclé, clos.
Où est l’ouvert ?
*La métaphore plafond de verre désigne, de manière imagée, une limite théorique et invisible qui empêche l’ascension
(de certaines catégories de personnes dans la hiérarchie d’une organisation)
La Vérité Verte
On a beau dire beau faire ou amasser des fortunes ou des textes la Vérité nous échappe.
Et pourtant elle existe. Ou pour le dire autrement il y a la Vérité quelque part. Une vérité unique en soi. Et objective. Objectivement en chaque sujet. Informulée, formulée dans son silence intérieur : Raison de vivre.
Mais comme elle n’est pas entendue de l’un à l’autre et réciproquement – allez savoir pourquoi – cela produit forcément des oppositions, des conflits, une lutte obligée. Et beaucoup d’ inimitiés.
Par manque de reconnaissance. Et volonté d’imposer son univers aux autres, en déployant toutes sortes de ruses langagières afin de vaincre, ou de convaincre.
Dissuader, persuader, ça reste assez violent. Un rapport de force. Cela semble incontournable comme méthode. Le doux célèbre inconnu y a laissé sa vie. Puis fut dressé comme icône. Comme conviction de détenir la Vérité en imposant au monde. Sous forme unique.
Dans ces conditions la Vie incluse dans la vérité nous laisse nous débattre avec nos erreurs. Et dans nos nuits. Ce qui ne manque pas de faire souffrir.
C’est cette arrivée de la souffrance qui est censée nous faire toucher au négatif du vrai, et donc nous décider à le renverser.
Cela ne peut se produire qu’en soi, avant toute autre chose.
On réalise à quel point la vérité est belle. Envoûtante.
Qu’est-ce qui la sert, La belle Verte ?
En d’autres termes
la Terre est une lumière vivante, porteuse de promesses.
Mère porteuse.
Sidérant ce foisonnement, cette surabondance des formes et des forces.
les événements étant une misère, nous n’en retirerons rien.
Ils relèvent d’une certaine absurdité et d’une violence.
Il doit ressortir quelque chose de ce cirque existentiel où nous sommes plongés.
Comme si nous étions en observation.
Et un jour à notre tour, nous jetterons un œil sur ce qui vit ici.
Nous verrions peut-être de quels amours il s’agit, de quelles naissances,
puis de quelles délivrances la terre accouche et où va sa progéniture,
marquée de signes, de pesantes pensées et de légères blessures.
A quelque détails près, pour l’heure et le lieu, nous ne disposons que de terre
et peu de Cieux. Ceux-ci étant dans la brume et le brouillard des langues.
Parfois un miracle, je veux dire, on voit. C’est net.
De si jolis mots laids
Vois-tu la Terre ?
D’où pourrions-nous en avoir une vision globale – quel mot laid – alors qu’elle a de si jolis mollets ?
Chaque globule dans sa bulle reçoit une image globale, la lumière partout dispense l’information.
On ferme, on ouvre l’oeil. Alternativement. La lumière en question est insoutenable de façon permanente.
Par l’outil de la raison et de l’écriture, on pense pouvoir la mettre en boîte, la retenir et s’en servir.
Alors qu’il s’agit d’un processus inverse. Minime elle illumine. Nous ayant illuminé elle cavale.
Ainsi s’expliquent ses jolis mollets.
Comme l’arbre
Tout est si mystérieux.
Nous n’avons guère idée de l’infini qui nous attend.
Il n’y a pas que la mort au bout du chemin.
La formule magique afin (complète)
Ce qu’on dit du dit du Messie reste insuffisant.
Ce qui se trouve dans les écritures ne peut être rationnel.
L’univers rempli de dix mille milliards d’âmes différentes
Comme une seule.
Dix mille milliards de façons de dire de penser et de respirer
Se rejoignent quelque part.
Dans la mort non. Dans une demeure, ou plusieurs.
Vous êtes des architectures vivantes aujourd’hui.
Nous fûmes grandement morts au début
Écrasés par cette chute dans le Néant. Forcément infini.
Voilà la raison, des crimes et des maux à ne pas commettre
Des bonnes choses et mots dont on doit se nourrir
Pour ne pas demeurer dans cette mort
Et vivre d’Amour.
Ici, vous « devez »« savoirs ». Comme une dette
Dispersée en une infinité de savoir simple positif
Ce que nous sommes
Discerner
Vie et mort sont intimement liées.
liées pour la Vie. Au service de la Vie.
pour une vie ultime, douce et belle.
il n’y a aucune autre fin que celle-là.
Celui qui sème la mort au lieu de la vie,
au lieu qui donne la vie
se condamne à mort. ( il est déjà probablement mort )
Voilà pourquoi nous devons discerner.
Sauver le vivant pour sauver la vie dans son ensemble.
Nos œuvres sont utiles dans ces conditions.
la mort n’a plus prise sur nous.
