Ces grottes énigmatiques

Le chercheur a beau chercher, il ne trouve pas grand chose de probant. Concernant les dessins des grottes du paléolithique par exemple, c’est le brouillard.

Comment nos ancêtres voyaient le monde, sinon de la façon la plus simple ? Sous leurs pieds, une terre, comme un monde clos et au dessus d’eux un ciel, monde ouvert. Sous la Terre, des entrailles, comme un ventre de femme, d’où sortent les hommes, et les formes vivantes en général.

Le ciel, c’était sans doute un ressenti extatique, allégeant alors que la terre devait être un ressenti oppressif, angoissant, pesant.

Ensuite, la science a mille interprétations de ces dessins.

Une chose curieuse, c’est cette permanence de l’animal comme une filiation. mais si on pense à ce que nos contemporains pensent, à ce que nous pouvons penser et concevoir aujourd’hui on n’est guère mieux informés, ou on ne détient nulle preuve de rien, relative à notre existence.

sinon lesquelles ?

Altamira

Même si ça disparaît dans 28000 ans, on continue.
Lascaux, Chauvet, Altamira, leurs dessins sont encore là, avec des sauts de 12000 ans entre les différentes périodes pour créer des formes semblables. Ils avaient de la suite dans les idées. Et, que sait-on de ce qu’ils pensaient ou comme ils voyaient leur vie ?

Comme si c’était le même homme qui traverse ces millénaires.

Que dire aussi de ces constructions, ces pierres qui dépassent notre entendement et viennent d’aussi loin ? qu’en penser ?

Nous ne sommes pas le fruit d’une évolution de plus en plus complexe de la vie organique. Nous sommes ce que nous sommes avec des phases d’oublis. Nous sommes le même depuis que nous sommes, et nous peinons à recouvrer la mémoire et nos pouvoirs vivre, en faisant connaissance avec la profondeur des choses et des êtres, la puissance naturelle qui nous précède. Qui est pure beauté.