pro et con-fusion

Par ces outils numériques, il y a profusion des images et pléthore possible de vols, par la confusion. Si bien qu’il n’y a plus de reconnaissance de ce qui est création originale. L’artiste reste seul dans sa relation intime avec sa vision et est renvoyé à l’insignifiance, ou à l’inexistence.

C’est de la récupération, ce n’est pas trop pur. Ça galvaude, déforme ou dévoie, ça corrompt le fil. C’est à dire cette relation censée provenir de la source à laquelle tout le monde a droit.

Le monde dans ces conditions se trouve égaré. Et perverti.

Ab-surdité

Le monde est « sourd », il lui faut faire beaucoup de bruit.
Rien n’est ici. Ici est Présent.
Ce qui est numérisé dans une boite, ou écrit sur une feuille, est absence. Pâle copie d’une présence. On ne peut s’entendre. On reste seul avec sa pensée enfermée. Maladivement il y a l’art comme tentative désespérée de toucher des points – communs – de vérité par la forme. Formation de nos âmes.
Réformées, transformées, métamorphosées, les âmes touchent au sublime. Comme une évaporation.

Ab-surdité
Sans dieu, tout n’est qu’absurdité, du bien et du mal, c’est horrible de se perdre ainsi. C’est dur à dire, parce que la vie ici devient horriblement fade, elle nous laisse exsangue. Proche du néant.

Si nous croyons qu’il n’y a nul Dieu pour penser le mal, pour savoir où il se trouve et comment il réagit à ces maux du monde, nous nous trompons. Pour la raison simple entre toutes que Dieu est en « nous ».
Et si nous sommes sourds à nous ?