Les mots ne peuvent dire les choses, tout comme les choses ne sont pas des choses. Tout nous échappe, filant plus vite que la raison. Comme l’eau glisse entre nos doigts. Il y a pourtant une lumière quelque part.
Est-elle vraiment reçue et respectée ? Préservée comme il se doit. Et que nous comprenions où cela est censé nous mener. Il ne faudrait pas que nous nous méprenions sur les intentions extra-ordinaires, venues des dimensions « angéliques ».
Dieu n’est pas assassin, ni preneur d’otages. En d’autres termes, qu’avons nous fait de Dieu ? Puisqu’il s’agit de celui qui doit revenir par nous-mêmes.
Les conditions sont-elles remplies ? Le pourraient-elles quand le Monde se massacre ? Septembre noir ou gris ?
Archives mensuelles : septembre 2025
Le nu nu
Critique
La politique est d’essence guerrière. Prise de pouvoir. Volonté dominatrice. Affirmation de sa parole dans un océan de doutes. Et rejet violent des opposants, tenus au silence.
La république se veut et se dit sacrée. Par opposition à la nature profane. De la nature, des peuples, des choses. Profane ne veut pas dire haïssable, mais en retrait, en arrière, destinée à grandir, progresser, sublimer cette condition.
La res-publica, la chose publique, n’est-ce pas la parole qui est censée circuler parmi nous ? parole au sens large de toutes les expressions possibles.
Mais dans cette situation, on peut émettre des doutes quant à la pureté des paroles publiques, celles qui occupent le devant de la scène.
Et dictent au monde.
Com&dit
Le fil
Nous ne vivons pas si le fil est coupé, ce fil à peine perceptible et doux, qui fait que l’on s’entend et se donne à vivre et à pouvoir. Les meurtrissures de l’histoire ne font qu’exprimer cette faille et cet enfermement des uns et des autres, dans une folie sans nom.
Il n’est pas à notre portée de pouvoir tout entendre si nous sommes sourds devant ceux que nous côtoyons. Le changement nous touche de près. D’où vient-il ?
- Traversons les Temps
La terre malgré tout
Quand j’existe je peux faire abstraction de moi, et don de moi.
Le don ne vient que de Dieu, dont nous prenons ce qu’il donne. Si nous ne le prenons pas, que pourrions nous donner, si ce n’est que du mortel ? Ou quelque chose de corruptible, d’éphémère ou de relatif.
la terre est belle
C’est une chance
Jusqu’au bout
la fuite des horizons
Sculptures sur le départ
pro et con-fusion
Par ces outils numériques, il y a profusion des images et pléthore possible de vols, par la confusion. Si bien qu’il n’y a plus de reconnaissance de ce qui est création originale. L’artiste reste seul dans sa relation intime avec sa vision et est renvoyé à l’insignifiance, ou à l’inexistence.
C’est de la récupération, ce n’est pas trop pur. Ça galvaude, déforme ou dévoie, ça corrompt le fil. C’est à dire cette relation censée provenir de la source à laquelle tout le monde a droit.
Le monde dans ces conditions se trouve égaré. Et perverti.