Cela s’est imposé.

Je me demandais pourquoi j’écris. C’est comme ça, ça s’est imposé, sans trop savoir pourquoi. Pour savoir ce que je pouvais penser ou formuler en moi-même, c’est à dire que je m’écrivais, en quelque sorte, par souci de clarifier ces choses en moi. Et puis, à la longue, à force de puiser, on est bien obligé de se rendre à l’évidence que la source est extérieure à soi. Et que selon nos dispositions nous pouvons soit la rendre pure soit la souiller.
Ce fut d’abord de multiples exercices, qui s’affinent, et fluctuent selon les lectures, les événements, les recherches, en soi et dans le miroir.
C’est du même ordre que cette sculpture qui s’est imposée.
Tout cela me fit du bien dans un monde qui en manque.
Le sentiment du beau que l’artiste essaie de rendre, a pour fonction de faire du bien, comme celui qui fait du bon pain, ou de bons légumes.

Nous pétrissons notre farine, de terre, de bois, de pierres, ou de mots, de telle sorte qu’elle sorte de terre, et nous apparaisse.

T riche

Que faire de ces richesses ? à qui pouvons-nous les rendre ? si l’homme est pauvre il appauvrira la richesse, sans rien enrichir. Les richesses doivent revenir à ceux qui sont riches et enrichissent le royaume. Cela fait que nous pourrons y remonter nos mains chargées de trésors. De fait les univers se renforcent vers le vivant et non vers la mort.
Evidemment il s’agit du spirituel. Tout se clarifie. Les univers ont besoin d’une précision impeccable pour pouvoir s’édifier, se maintenir, et puis croître.