Échec ou Maat ? Les grégaires égrégores rameutent les ouailles au bercail, fusion de la masse qui consolide les murailles.
Masses contre masses. Orient-Occident. Nord-Sud. Base-Sommet.
Et puis toi, tu ne sais plus. Ton chat n’est pas revenu.
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Comme si
Comme si Dieu était définitivement acquis, établi, posé ou écrit, dans un livre, ou dans un autre, dans un rituel ou un autre, et que se serait donc arrêté à un moment de l’histoire, ou à un seul signe, effaçant les autres signes.
Comment pourrais-je savoir si les autres sont dans l’erreur ou dans la vérité et juger ? On ne peut juger l’arbre qu’à son fruit.
Et là, je suis saisi d’un doute concernant la qualité des fruits.
choisir son camp
Chemin de traverse
Que serait Jésus ?
Que serait Jésus s’il était un personnage historique ? Et surtout, qu’en ferions-nous ? Nous prendrions ses mots et ses gestes comme des données définitives, des moules dans lesquels nous n’aurions qu’à nous glisser, obéissants. Les gardiens de ces mots feraient autorité sur les hommes sans aucune autre expérience possible, sans erreur permise, ni possibilité de reconnaître par où et par quoi nous nous égarons, et où nous serions dans la Vérité. Nous ne serions que de pauvres automates, à qui on aurait greffé une programmation, un scénario connu d’avance.
Ce ne serait pas tellement plus vivant qu’une plateforme où circulent des véhicules pilotés par IA.
Non, la réalité christique dit autre chose. Elle nous dit. Et opère de telle sorte que nous redevenions vivants, et sachions quels choix se présentent.
De cet état brisé où nous étions du fait du monde très mauvais des emprises de toutes espèces, armes, luxes, poisons, esclavages et haines, nous réalisons que ce n’est pas la loi universelle. Il y a une loi supérieure (donc une inférieure).
Nous choisissons. Nous portons notre croix. Ce n’est plus comme nous l’avons cru, elle est devenue Lumière, comme une Aura Intemporelle.
De ceci, que pouvons-nous déduire d’utile et d’évolutif ? Si nous voyons mieux, sur la terre s’est opérée une transformation salutaire, en notre Esprit. Une ouverture vers la vie.
Mais sans se faire trop d’illusions, on constate que ce monde est suicidaire. Ne connaissant que la face sombre et voulant y échapper.
Vous comprendrez donc pourquoi Jésus est une Lumière intemporelle, et anhistorique. Et apolitique.
On tourne en boucle
On n’en sort pas.
Serait-ce parce qu’on ne se pose pas la bonne question ?
Celle-ci : celle du naufrage d’un seul peut-être, parmi tous les naufrages, mais sûrement plus vraisemblable celle du monde, qui n’a pas les réponses.
Vous vous trompez si vous pensez qu’il n’y a pas de naufragés.Cela nous emporte tous.
Nous ne pouvons pas nous sauver seul, sans une main amie. Il y a tellement d’erreurs que discerner où est le vrai demande du temps et une mise à l’épreuve, ou des expériences nombreuses. Des moments forts vécus, éprouvés, dans le spectre des possibles. Ce qui donne une densité à l’être que nous sommes. Pour cela, il fallut un « maître», lui même plongé dans le même champ que nous, et sujet aux mêmes difficultés d’énoncer ce qui est juste et vrai.
Qui donc est habilité à cela ? Le champ de la connaissance est vaste. Il y a de quoi s’y perdre.
Et nos âmes sont fragiles, marquées par leurs blessures.
Un sauveur parmi les hommes vient sauver la vie, et répare les liens.
De quels liens s’agit-il ? Ce sont d’abord ceux qui sont dans nos psychés affectées. Ayant perdu les repères, comme sont les paumés. Ayant perdu le goût de vivre, le goût de l’autre. Psyché divisée en elle-même, et séparée des autres.
Dans ce sens là, il n’y a nulle manipulation, mais ruse afin que nous retrouvions ce qui fût perdu. Et puis le maître s’efface, nous laissant accomplir tout le reste.
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Lire entre les lignes
Savons-nous lire ?
Comme les écritures sont difficiles à lire, à traduire, interpréter, en saisir le sens exact, si cela même est possible. Et donc de porter une sentence définitive.
Qu’est-ce que le Christ a dit ? Quand on voit la difficulté qu’ont pu avoir les gens qui le connurent de leur vivant, pour entendre de quel Esprit il parlait. Quel « Esprit » parlait par lui et plus concrètement savoir ou connaître l’Esprit En vérité ?
Ceci nous amène à nous demander ce qu’est le Christ. Puisque Homme et Dieu, qu’est-ce qui nous empêche de croire ou d’envisager, d’émettre l’hypothèse, qu’à cette heure, et en tout lieu sur la terre en proie à un naufrage, il puisse y avoir en un Homme, Dieu qui parle ? Pour répondre à ce besoin urgent de salut.
N’est-ce pas Dieu qui décide de parler par un Homme présent, en fonction des réponses qui s’imposent et que nous ne soyons pas abandonnés.
Le Christ s’il fut un homme donné, peut être encore revenu, en plusieurs lieux et plusieurs hommes ou femmes. C’est un état de l’homme, traversé par l’urgence. Et pas uniquement prophète. Je veux dire que c’est un état d’être qui peut traverser tout homme. Comme un état de Bouddha.
Il est entendu que cela ne vient pas fortuitement, sans les soubassements et les signes nécessaires à cette venue. Il est également entendu que les venues Christiques marquantes sont très exceptionnelles au cours des siècles. Quant à savoir celles qui vont venir, ce n’est pas trop intéressant.
Il faut cette présence Christique dans notre temps présent. Par ceux qui témoignent de cela dans leur vie.
La lecture étant dans le livre de Vie. Bien mal en point, tout le monde le sait.
Deux petites notes anodines
Le Passé pourrait-il être absent de notre présent si nous sommes présents ?
Et le Futur qui se présente à nous et nous parle ?
Cela un fait Présent étendu, en mouvement.
C’est très bien d’être intelligent si cela élève l’intelligence vers un niveau supérieur, d’entendement, de compréhension de ce que nous sommes, de ce que nous étions et serons.
Les lumières ne restent pas sous le boisseau.
La Parole change, elle est présence vivante.
Elle passe par le Présent.
Ça
Ça ne s’ouvre pas de façon automate,
sans un minimum de règles à respecter,
qui sont plus légères qu’on pense.
Et qui nous ont toujours été dites,
mais que les hommes refusent ou transgressent
se croyant plus forts que tout.
Pour le dire autrement, celui qui ouvre le Chemin, qui est le Chemin
est celui qui le ferme également.
et qui n’a jamais manqué de nous envoyer des messages
par des messagers, bafoués, tués, à qui on a imposé le silence.
et que sans exceptions les peuples n’ont jamais vraiment cru
et ont toujours déformé ses paroles,
ont voulu en fixer les principes
en dogmes.
Et en sectes qui ne peuvent que se haïr et se faire des guerres
se pensant détentrices des vérités.
Le fruit de tout cela, c’est un poison terrifiant.
Alors que nous aurions pu vivre
dans un monde où les maux ne seraient pas si violents.