S pire ?

L’Amour se voit en Silence. Sa Lumière intérieure se diffuse sans parole. Noire venant des ténèbres. Blanche des cœurs vivants. Grises des esprits mélangés et meurtris, des esprits sur la défensive, ayant l’intuition du mal dans le moindre soupçon.
C’est fou comme une moindre tâche grise et gâche la plus belle des images.
Quel pinceau peut estomper la grisaille ? Quelle parole soulever le voile trouble sur notre esprit afin de discerner le noir du blanc, le rouge et le blanc sang… Il y a tellement de faux semblants.
Mais l’Esprit ne se tait pas. Il roule ses vagues jusqu’à la côte. Et ne laisse rien passer, qui n’est pas dans cet Esprit Solaire qui fait Autorité. Et relève nos esprits blêmes.

Lumière Christique

Hier j’écrivais : D’où viennent les enfants, de quels horizons lointains ils décident ou acceptent de venir ici, ce qu’ils vont apporter ou défaire.
Mais c’est aussi une chute dans le mal. Ou dans la nuit. Tout ceci ayant pour objectif de ne pas y demeurer, et retrouver ce lieu d’amour pur d’où tout procède.

Il y a néanmoins des haines et des fautes, qui sont terribles. Incompréhensibles. Dans cette nuit sans Lumière. S’il nous manque cette Lumière Christique qui vient à l’instant critique ( sans jeu de mot ).

C’est ainsi, toutes les naissances ne sont pas d’Amour pur, loin s’en faut. Je vous épargne les conditions dans lesquelles elles se sont produites. Chacun doit savoir et voir en soi, ce qui à la réflexion nous dicte nos devoirs.
Que cette Lumière l’emporte sur la nuit. Celle où l’humanité se déchire.

Je vous souhaite un Joyeux Noël, bienheureux.

Que reste-t-il ?

Que reste-t-il à ceux qui sont laissés pour compte, sur le bord des routes de leurs découragements orphelins ? Conséquences des fardeaux accumulés des générations ayant perdu le fil vivant des ondes douces. L’alcool pour oublier leur cauchemar des nuits de solitude froide et des écrans de verre impassibles et muets. Je songe à ce que nous appelons Père, très distinctement, comme un Roc.
Au milieu des tempêtes.

 

Solstice

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Solstice, l’église était pleine de cheveux gris venus entendre du
gospel et des chants du monde.
Soif et faim de beautés, de lumières, d’amours et d’espérance,
besoin de vivre dans la pureté de liens fraternels non corrompus,
non brisés, sans mensonges ni hurlements douloureux.
Voix aiguës, voix graves, chargées de sens, sans explications
inutiles.
Elle était là, au milieu du chœur, parmi d’autres dames sources
d’émotions, de vibrations où nous retrouvons la mémoire des
profondes heures, ce qui nous met au bord des larmes.
Et en joie.
De savoir qu’il n’y a pas que ces violences terribles des corps
assassinés et prostitués, des enfants livrés à la boue inculte des
appétits pervertis, d’où ne sortent que viols, crimes, suicides et
drogues, prisons et souffrances. Toutes ces solitudes fauves des
malheurs inguérissables.
Et donc uniquement consolables par ces voix nombreuses, ces
variations des dons.
De qui donc viennent-ils ? j’ai des soupçons.
Cela veut dire qu’il ne faut pas que la mort l’emporte.
Après, que vous soyez homme ou femme n’a aucune importance,
puisque les deux finissent par s’épouser en ces lieux tenus secrets
vers lesquels leurs prières se tendent.

Noel, nuit universelle

Quelle époque troublante, n’est ce pas. Que d’ingrédients inouïs soumis à notre intelligence et à nos cœurs fragiles en proie aux doutes.
Ça remue sacrément un peu partout et en plus on manque vraiment d’informations. On en perçoit que des vibrations d’écume superficielle. Et on ignore les réalités des profondeurs dans leur densité ou intensité.
Ce qui est déterminant des événements.

Je songe ici à la notion décisive du sujet-je en question qui implique cette autre réalité du Père et conjointement de la Mère. De cette dichotomie censée s’unir.

C’est pour cela cette représentation théâtrale de Noël. Enfants dans la Crèche. Sujets dans la Maison ( Matrice)

Curieux moment où, dans cette Nuit Profonde et pour cause, nous pouvons percevoir la source lumineuse.
D’où vient le Doux.
Si discret pesant sur nos cœurs d’enfant.

Si ce n’est pas pour nous ranimer, je ne vois pas.

Phénix

La vie renaît
De ses hommes et sa terre
En cendre et en os
En poussières dispersées
Par quel miracle
De la Volonté et de l’Amour
D’un Dieu qui triche
Avec ses lois
Et en dépit de ça
Nous ramène au berceau
La Nuit de toutes les énigmes
En 🔥