Humain trop

Ce (lui) qui fit ce monde le fit à la perfection. ( mettons presque )
Jusque là tout va bien. Pas d’humains à se déchirer sur terre. Ça ne devait pas satisfaire celui ou celle qui poussa le bouchon un peu plus loin, et engendra des êtres particuliers, qui se posent des questions. Illuminés par quelques réponses entrevues, ça devient nettement plus délicat. Parce que celui qui se questionne conçoit qu’il n’est pas pour lui-même sa propre cause. De même le monde, enfermé dans son monde, et ne pouvant comprendre et se rendre au lieu des causes ou des origines, puisqu’elles ne sont pas là.
Mais on a réussi ce fait incroyable de nous faire croire, donc de ne plus se poser de questions et d’accepter les réponses toutes faites imposées par certains d’entre nous assez rusés pour cela. On retrouve là les disputes dans les sphère politiques, religieuses, et plus sournoisement dans celles des mots qui font autorité.
Finalement ce ( lui) qui fit ce monde a réussi son coup de nous diviser à l’extrême. De telle sorte que la possibilité de trouver son unité se trouve en personne, qui se pose ses questions.
Tu es seul face à ton dieu ( persona, ou masque ) , en somme, que tu reconnais ou non. Et selon cette reconnaissance qui se produit en toi, tu entends mieux les maux du monde, et les zones obscures que chacun véhicule comme étendard.
Tout cela achève de rendre le monde très injuste, toutes chapelles et tous partis confondus, qui se pensent détenteurs d’un absolu.
On s’étonne ensuite que le monde rejette sa faute ( son manque ) sur un ou sur des boucs émissaires.
Ainsi s’achève la ruine du monde.

À propos de conscience

Parler de conscience revient à parler de science. Un conscient sait, ou saisit ce qu’il a sous les yeux, sous ses perceptions. Saisie qui n’est pas fixe, mais mobile avec les objets. Conscience de ces matérialités et ces spiritualités, indéfinies, jamais définitives. Ce qui fait que la conscience se modifie, nous ne savons jamais de façon définitive non plus. Simplement nous évoluons ou non dans cette conscience. En fonction des informations reçues, que nous prenons en compte ou rejetons.
Dans ces conditions il est difficile de parler d’identité. La matière pas plus que l’esprit ne sont porteurs d’identité en soi, d’identité définitive. À ce rythme la conscience non plus est sans identité apparente. En quelque sorte tout sujet est porteur de ses illusions passagères, sans devoir se rendre nulle part. Un peu comme des courants d’air.
Il y a un défaut quelque part dans cette absence d’identité ou d’être identique à soi-même.

Excédé

Je suis passablement excédé par ce qui se passe dans le monde. Un monde qui se bute sur ses murs, sur sa mauvaise volonté, ou sa négation, son indifférence ou son manque d’amour. Sur ces robots bourrés d’hypocrisie et de savoirs qui ne mènent nulle part que dans un vide abyssal. Excédés aussi par ces sectarismes qui rendent le monde dans cet état. Et ces états en conflits perpétuels adossés à leurs sacrés. Et évidemment le sacré qui doit se taire.

Le messie, pensez donc, il est reporté aux calendes grecques. Comme ça le monde agit à sa guise se croyant libre, mais pour ne trouver rien du tout. Ainsi le naufrage, le bal continue, révoltes, répressions, mots trompeurs.
On en perd le sens, et la raison, cette raison du « Père », ou plus exactement la maison du Père. ( Ce qui n’est pas une sulfureuse ou une imposture protection paternaliste ou patriarcale ) .
Postuler que Dieu « sait » tout n’est pas excessif. De même affirmer qu’il envoie son Fils comme seule issue possible pour s’en sortir, à condition d’entendre ce qu’est le Fils.

Le Fils est Chemin du Père, qui mène au Père. ( sous-entendu sa demeure )
C’est à dire qu’il ne s’agit plus de prendre un personnage x y ou z désigné comme Christ, ce ne serait qu’idole, ni même sa parole. Si les hommes n’intériorisent pas en eux le Fils, le Chemin dans les actes. Dans les faits. Plus que dans les mots. C’est une révolution intérieure ce machin là. Un bouleversement qui s’opère, et nous métamorphose. ( plus que cela, mais ici passons )

Ce qui fait qu’en un lieu donné, il y a un retour effectif du sacré, non nommé. Mais dont les effets les plus importants sont une sorte de rassemblement, une assemblée qui se reconstitue hors des champs politiques. Séparée de l’État et de ses réalités contingentes, administratives, législatives, directives, économiques, triviales, pesantes.

On entend bien que tous les énoncés des spiritualités de tous horizons, qui ne touchent qu’à cette sphère spirituelle, sans se mêler des choses de l’état, toutes sont valables et critiquables. On peut en discourir et examiner ce qui nous semble lumineux ou obscur.
Dans ces conditions, les hommes cesseraient de faire couler le sang et détester leur vie.

Pour le moment, il me semble qu’il n’y a pratiquement rien, que des abus.

Mettre le son à fond.

Disposes-tu de toutes les informations qui t’autoriseraient à porter un jugement sur ce qui produisit tel événement consécutif à des vengeances, ou du pardon ? Comme si nous disposions de ce qui s’est tramé dans la totalité des psychés, des paroles et des actions, décisives de l’histoire.
Surtout si on songe que ces moteurs et ces motifs se situent dans un plan, ou un niveau forcément irrationnel, subjectif, idéalisé, mélangé de raisons, d’économies, de pauvretés et de richesses, de besoins et de volonté de puissance, qui se jouent dans les cuisines des empires.
Bref, chacun ses légions, ses lésions et liaisons d’anges heureuses.
Dans ces conditions on n’est pas près de s’entendre dans un monde sourd sans son, ça fait des cymbales et symboles inaudibles. Du bol au bal des semblablas différents.

Médecin-e

Il ne manque rien.
C’est une question de domination.
Il y a toujours, et malheureusement, un qui veut dominer l’autre.
sauf exception.
Que ce soit dans le couple ou dans le travail, l’action, l’obligation d’exister.
c’est plutôt exceptionnel quand les uns et les autres se mettent au même niveau.
de respect, de reconnaissance et d’amour.
Ce déséquilibre forcément nous affecte et nous sépare.
ça génère toutes ces histoires, ces têtes coupées, et ressentiments.
il s’ensuit des mots menteurs, des falsifications du réel,
et on n’y comprend plus rien, on perd la vérité, et la parole.
Catastrophe pour les générations.

Dans ces conditions, quelle médecine ?

Très étrange

Je pensais ne rien écrire.
Et puis, je me ravise, songeant à cette incroyable chose qu’est ce rapport entre féminin et masculin.
Un corps se laisse pénétrer par un autre corps, un corps forcément étranger. Nul dommage s’il y a une certaine pureté dans ce corps à corps. Et que les deux savent ce qu’ils font. On est à ce moment là dans les profondeurs d’un monde organique élémentaire en étroite relation avec les forces du cosmos, censées être uniquement des force de Vie. Évidemment c’est puissant. Le vivant révèle sa puissance, et ses essences.
Et nous, nous sommes là dedans à pouvoir contempler et jouir de ce fabuleux bal des éléments mêlés. Nature à l’état pur.
Fusion du féminin et du masculin, apportant l’un à l’autre sa vitalité, sa psyché, son souffle, ses énergies qui nous furent transmises en principe par Amour d’un

C’est Extra. Léo

Quand tout le monde sera divisé, tel que cela a été dit il y a environ deux siècles et des poussières les hommes se lèveront comme un seul.

Sans doute parce que nous verrons à ce moment là qu’il y a quelque chose au-dessus de nous, qui nous supplie de vivre. D’abandonner nos morts respectifs, nos morts respectives. Celles que nous défendons mordicus, contre toute raison avec nos mots relatifs et très étranges.

Dans ces conditions nouvelles, nous pouvons percevoir et créer un avenir plus apaisé. Tous les ingrédients sont mis à notre disposition pour cela.

C’est parfaitement logique, cohérent, synthétique : arrivé à saturation et maturité un oeuf éclot. le Terrestre passe à l’extra, la terre est sauvée.

Quand Nous verrons.

 

 

Miraculous

Ça paraît très simple cette réalité de la beauté désirée, c’est la base. Le réel, objectivement terrible,  met au monde avec Amour, des êtres de lui-même qui ne sont pas lui, mais sont pour lui sources de consolation. Sans évoquer les autres motifs créateurs, qui doivent être plus nombreux que nous puissions penser.

Créateur ? Comment pourrait-il y avoir un ajout dans une totalité ? apparemment nous ne ferions que déplacer le mobilier, voué à la décomposition sans espoir. Ça, c’est la vision contemporaine, scientifique, écartant les hypothèses non démontrées. Ce qui est signe d’un état d’esprit gelé. Ayant besoin de se rassurer face au réel terrible d’où nous venons.

Parce qu’il est ainsi nous n’avons pas intérêt à rajouter des couches de crimes et de viols, de vols et transgressions abrutissantes, de mensonges et de rancunes tenaces, de rajouter de la mort où il faudrait de la vie.

On peut désirer la Beauté tout comme la Vérité. On peut penser, imaginer que la matière noire, est comme non existante, comme si elle n’était pas, donc comme si elle était strictement rien. Et qu’en entrant dans son Orbe, Il Se crée.

Ce qui transforme le réel terrible en merveilleux. Par le miracle de la Dame.