L’enfant rénove

Nous avons à peine le temps de nous éveiller à la vie qu’il faut déjà songer à la quitter, après avoir effectué quelques ouvrages dérisoires au regard des immensités, et peut-être conséquentes relativement à ce fil invisible qui se déroule dans nos mémoires.

D’où viennent les enfants, de quels horizons lointains ils décident ou acceptent de venir ici, ce qu’ils vont apporter ou défaire. Les nouveaux arrivants peuvent contribuer à des transformations autres que celles issues de nos constats présents.

S’éveiller à la vie et faire connaissance ici avec les entrailles de la terre, le feu des désirs, les joies des plaisirs, et les souffrances qui nous enseignent ce qui se tient dans ces profondeurs des chaos rocheux comme des os, ces magmas de sang et d’eaux.

Où nous allons nous rendre ? Et dans quel état, selon quelle approche en notre âme incapable de supporter ces flux de lave et ces torrents, si nous n’apprenons pas ce qu’est exactement la vie ? Sous quel voile elle se tient. Sous quelle puissance de la nature vivante.

Ne penser le futur qu’en termes définitifs ? Comme ce bannissement de l’ego, qui serait cause de tous les maux. Comme si nous n’avions pas droit d’exister en nous-mêmes, et de pouvoir voir ce qui se déroule sous ces apparences, mais uniquement subir ces images qu’on nous impose.

Feliz Navidad

Démographie

Il n’y a pas que des armes technologiques, il y a aussi des bombes démographiques, des calculs et des pressions pour que les femmes mettent au monde des quantités d’ hommes qui porteront des armes. Un ensemble accroît sa force face aux autres ensembles. Ce n’est pas la lutte des classes, c’est la lutte internationale, pour s’imposer dans le monde. Et imposer quoi ? Sa vérité ? Comme si les parties adverses étaient sans vérités. Et qu’il fallait les endoctriner. Ce qui est historiquement le fait majeur, c’est cette volonté de soumission, sous le prétexte de « vérités transcendantes » qui s’imposent autant au sein d’un ensemble qu’à l’extérieur, à l’étranger.

Ce jeu est faussé. Rares sont les vérités qui percent et nous maintiennent en vie. Ce mensonge serait une explication à ces guerres qui n’en finissent jamais.

La mort nous poursuit. Pourrait-on dire que nous ne faisons jamais que de venger nos morts, défendre leur histoire ?

Dans ce scénario il nous manque toujours cette image de nos vies futures, des moyens pour nous y retrouver vivants. Et par conséquent les motifs de cette existence présente. De ce qui se doit d’être construit ici.
Il s’agit de nous. Ça fait des millénaires que nous sommes déconstruits.

Quel est cet être en Nous qui n’est plus ? ou qui est si mal.

Le fil

Nous ne vivons pas si le fil est coupé, ce fil à peine perceptible et doux, qui fait que l’on s’entend et se donne à vivre et à pouvoir. Les meurtrissures de l’histoire ne font qu’exprimer cette faille et cet enfermement des uns et des autres, dans une folie sans nom.

Il n’est pas à notre portée de pouvoir tout entendre si nous sommes sourds devant ceux que nous côtoyons. Le changement nous touche de près. D’où vient-il ?

  • Traversons les Temps