Film du réel

C’est ainsi, en nous, en chacun d’entre nous, le pire ou le meilleur se révèlent, à l’image de Ce-Lui qui nous précède. Qui est en son lieu. Au milieu.

C’est pourquoi il faut savoir ce qu’on veut être, vers où on veut s’élever, grandir, ou inversement vers quoi allons-nous nous abîmer de façon dramatique.

Vous savez, tous les maux dont les hommes sont capables, ne peuvent qu’entraîner d’autres maux, dans un cercle vicieux affreux. Insolubles. révoltants, comme un échec du Divin.

Inverser ce processus négatif et désespérant, n’est initialement possible que si nous y croyons, et si nous entrevoyons des issues en nous-mêmes. qui ne peuvent avoir eu lieu que par la providence ou la grâce.

Ensuite, ce futur totalement autre, ne tient qu’à nous, notre volonté. cela ne tient pas tellement à nos mots, qui restent relatifs et sujets à caution.

Comprenez que c’est votre dieu en vous qui se joue sur Terre.

Nous avons vu de très beaux films, très touchant. Où le pire côtoie le meilleur

petits bruits

Serions nous nés du Soleil
Qui se réchauffe
Quand on lui parle ?

La masse disparue à la vitesse d’une pensée

La vocation poétique n’est-elle pas de renverser la nuit ?

De même que ces joueurs de flûte arrondissent
la pointe des épines.Comme tout est étrange.
Si fragile.
La parole, la pensée volatile des nuages.

C’est une question d’assise
afin de bien voir par delà la montagne sidérante.

Pente d’esprit

Si l’on suit le physicien ces univers sont condamnés à l’extinction ( seconde loi de la thermodynamique) ce qui correspond à la complexité selon Edgar Morin engendrant esprit et conscience, et âmes. Une matérialité sans alternative. Où nous n’aurions d’autre choix que de subir la loi de l’entropie. Thèses reprises par des penseurs comme Russell. L’esprit, la volonté, l’amour ne seraient que des phénomènes relatifs et forcément périssables. Et matériellement impossible à prouver qu’ils ont une réalité hors de cette matière. Notre destin étant celui des cendres.
Ce n’est pas ma pente d’esprit. La difficulté n’est pas dans le dire, mais de le vivre, ou d’en avoir la vision. De se voir vivant par delà notre mort. Faire le lien entre le vivant ici et celui d’ailleurs. En percevoir les signes. Parce que ce qui compte avant les « cieux » c’est ce qui se produit sur terre. Ce qui ne peut manquer d’avoir des effets postérieurs. C’est ici que se jouent nos destins. C’est ici que les cieux viennent se sauver.

Quand on va vers son Amour on est libre. On procède du même Amour. Du même Être créateur d’amour-énergie, où tout se tient. Ce n’est plus Lui et Nous.
Pourrait-on dire qu’il y a fusion de multiples en un seul ? L’immensité ne s’abîme plus.
Je l’écris, mais sans pouvoir le vivre effectivement, puisque cela relève de ce qui nous attend.
Je veux dire que nous lui apportons notre amour, ce qui le fait vivre ( vibrer ), immense joie.

Etant entendu qu’il nous a apporté son Amour.

Cela coule de source.

Des souffrances réelles et des fausses joies

La souffrance n’est pas illusoire. Ce n’est pas qu’une affaire de mental, c’est le fruit de nos actes. Au même titre que la joie. L’un comme l’autre nous disent notre cheminement.

Qui retrouvons-nous au bout du voyage ?

Si je ne suis qu’une illusion, si le Je n’est rien, ou simple poussière mélangée à la poussière, quel est l’intérêt de cette existence ? Quoiqu’on fasse, quoiqu’on dise, le tout ne serait que poussière, nous ne pourrons manquer d’y retourner, comme dans la seule réalité possible. Éliminant de fait la nécessité de ce que nous vivons, et éprouvons. On passerait à côté du vivant, qui nous oblige à sonder dans les profondeurs et ranimer la poussière. Je ne peux croire que la cendre soit animée d’amour si nous ne sommes pas là. D’ailleurs la cendre ne nous demande rien. Mais notre esprit ?? Ou l’esprit tout court.

Comment pourrais-je entrer dans le réel des choses, faire corps avec le réel qui est plus que cendre et poussière ? Pour cela il faut l’apprendre. Et qui peut nous le dire, parmi ces êtres évoluant dans la même dimension objective que nous ?
Peut-on vraiment évoluer sans mal ? Sans devoir se frotter à cela, cette condition mêlée de biens et des maux ?

On comprend mieux cette nécessité d’un feu intérieur. S’enfoncer dans les choix négatifs, tels que le monde a toujours cédé, comme si anéantir était une voie, une libération des biens et des maux.

Misère

L’histoire est un rouleau compresseur animé par des démons. Le Démon du pouvoir et du savoir. Facteur des guerres, des effusions de sang, des sacrifices et exterminations. Un combat dans l’ombre, dans les sommets cachés. Le jeu est à proprement dit démoniaque. Le monde croit à une solution évidente mais n’entrevoit pas les pires effets. Moi non plus. Les déchirures sont trop profondes. Et les guerres que se livrent les puissances spirituelles et mondaines, ne me donnent pas le choix entre les uns et les autres. Le Démon ne peut être vaincu que par l’Ange, par ceux que Dieu inspire, et qui le prient dans le libre choix de leurs pensées, paroles et actes. For intérieur. Il ne faut pas renoncer à voir et nous rendre vers ce qu’il y a au-delà de l’histoire. Cela nous concerne. Cela nous libère. On devrait s’y retrouver.

Des pyramides de détails

Le peu d’importance de nos origines génétiques et territoriales face à celle qui nous rappelle d’où on est : Loin de la géométrie.

Si la pyramide était un instrument valable pour reconstruire notre identité, passer sans mal la barrière de l’espace-temps, nous ne serions plus ici à nous déchirer pour la bague à telle.

Comment la mémoire s’est elle brisée ?

Reconnaissance

La reconnaissance réciproque doit amener une certaine paix sur cette planète, cette petite demeure, si nous ne voulons pas perdre la possibilité d’une plus grande.

Entendons-nous d’abord sur ce qui est grand. Ne nous égarons pas dans un cosmos à moitié vide. Grand intérieur puis extérieur.
Ce n’est pas fini. Les états se sont fondés sur des découpes violentes, des machinations guerrières, d’ idées et de possessions.

Si tous les États se reconnaissent, la guerre n’a plus aucune raison d’être. Il ne reste plus que la lutte pour notre espèce en lien avec toutes. La survie de l’humanité vivante. Des petites gens et des grands parmi nous. Selon l’idée que la domination n’a plus de raison d’être.

Mais bon, on enfonce toujours des portes vers l’abîme s’il nous manque une reconnaissance unique, qui nous est demandée.

De quelle reconnaissance il pourrait s’agir.

Ecoute que coûte

Le fil continue son passage dans le chas étroit du temps.
Parler d’argent, tu parles…

L’écoute déborde des mots. Le son, le sens.

Nous voulions grimper sur les montagnes pour nous rapprocher de cette immensité vertigineuse, et nous percevoir aussi immense.

Il s’agit donc de mourir comme il faut, puisqu’il faut.
Allons donc, mourir si c’est le lieu de notre délivrance, de notre fusion avec la totalité, serait notre salut. Au lieu d’être le problème la mort serait la solution. Il faudrait remercier ceux qui la donnent.

Non, ce n’est pas ainsi que ça passe ou passera. Avant l’heure d’un départ, il est souhaitable de connaître les points de chute.
Faire connaissance avec les profondeurs. Pouvoir vivre en poussière.
Un peu frustrant si les poussières que nous sommes restent dans cet état, sans pouvoir plus, et être mieux ensemble.
Pire, ne plus être ensemble que si nous nous trouvons en poussière.

Comme quoi, l’écoute nous rassemble. Ecouter le vivant débordant la mort.