Deux petites notes anodines

Le Passé pourrait-il être absent de notre présent si nous sommes présents ?
Et le Futur qui se présente à nous et nous parle ?
Cela un fait Présent étendu, en mouvement.

C’est très bien d’être intelligent si cela élève l’intelligence vers un niveau supérieur, d’entendement, de compréhension de ce que nous sommes, de ce que nous étions et serons.
Les lumières ne restent pas sous le boisseau.

La Parole change, elle est présence vivante.
Elle passe par le Présent.

Ça

Ça ne s’ouvre pas de façon automate,
sans un minimum de règles à respecter,
qui sont plus légères qu’on pense.
Et qui nous ont toujours été dites,
mais que les hommes refusent ou transgressent
se croyant plus forts que tout.
Pour le dire autrement, celui qui ouvre le Chemin, qui est le Chemin
est celui qui le ferme également.
et qui n’a jamais manqué de nous envoyer des messages
par des messagers, bafoués, tués, à qui on a imposé le silence.
et que sans exceptions les peuples n’ont jamais vraiment cru
et ont toujours déformé ses paroles,
ont voulu en fixer les principes
en dogmes.
Et en sectes qui ne peuvent que se haïr et se faire des guerres
se pensant détentrices des vérités.

Le fruit de tout cela, c’est un poison terrifiant.
Alors que nous aurions pu vivre
dans un monde où les maux ne seraient pas si violents.

Dieu

Dieu, c’est le Chemin. Le Chemin vers Dieu.
La mer rouge qui s’ouvre.
Tout un symbole, ce rouge. Le sang, le vin.

Comment pourrait-on croire qu’il n’y a pas de Chemin ?
Il n’y a plus d’idole qui tienne.

Un Messager nous indique comment s’ouvrir et suivre.
Ce n’est pas le sang, le sacrifice, qui sauve, c’est la lumière sur le Chemin.

Nous passons vivants
Malgré nos membres brisés
Du terrible au merveilleux

Démographie

Il n’y a pas que des armes technologiques, il y a aussi des bombes démographiques, des calculs et des pressions pour que les femmes mettent au monde des quantités d’ hommes qui porteront des armes. Un ensemble accroît sa force face aux autres ensembles. Ce n’est pas la lutte des classes, c’est la lutte internationale, pour s’imposer dans le monde. Et imposer quoi ? Sa vérité ? Comme si les parties adverses étaient sans vérités. Et qu’il fallait les endoctriner. Ce qui est historiquement le fait majeur, c’est cette volonté de soumission, sous le prétexte de « vérités transcendantes » qui s’imposent autant au sein d’un ensemble qu’à l’extérieur, à l’étranger.

Ce jeu est faussé. Rares sont les vérités qui percent et nous maintiennent en vie. Ce mensonge serait une explication à ces guerres qui n’en finissent jamais.

La mort nous poursuit. Pourrait-on dire que nous ne faisons jamais que de venger nos morts, défendre leur histoire ?

Dans ce scénario il nous manque toujours cette image de nos vies futures, des moyens pour nous y retrouver vivants. Et par conséquent les motifs de cette existence présente. De ce qui se doit d’être construit ici.
Il s’agit de nous. Ça fait des millénaires que nous sommes déconstruits.

Quel est cet être en Nous qui n’est plus ? ou qui est si mal.

Quel Démon

Ce démon du pouvoir, de la possession, comme un loup posé sur les yeux. Signe de la condition humaine retenue dans les limites étroites d’un corps microscopique qui se souvient de sa grandeur.
Démon qui emprunte tous les outils possibles pour asseoir sa domination dans le monde. Et une certaine vengeance vis à vis de cette déchéance, de cette réduction à cet état minimal, animal.
Animal pensant mal.
Oublieux de la Nature de la Pensée, voulant s’en approprier la source, sans en connaître l’origine ou le chemin.
Posture d’orgueil immense. Disproportionné. Démesuré. Transgressif.
À tel point qu’il arrive à nous faire croire que c’est la seule façon de vivre et de rendre la vie ordonnée.
Dans ces conditions nous sommes des moutons privés de parole.
C’est à dire que nous avons perdu la mémoire de cette ordonnance naturelle, et n’entendons que les bruits négatifs que nous prenons pour vrais et bons.
Il manque…

Qui sait

Il n’y a pas des millions de possibles. Il n’y a que deux choses, deux choix. Ordre ou désordre, Vivre ou mourir, Aimer ou haïr.
Il est difficile de passer à l’autre choix, sans se détruire, puis se reconstruire sur une nouvelle base.
Comme dans un système de croyances, si tout s’effondre, pour une raison quelconque, on repart de rien et on se reconstruit avec peine si cela s’avère possible. Quand tout s’effondre tout nous emporte et nous ne pouvons plus vivre.

C’est pourquoi il y a des ennemis, ayant opéré des choix autres. Le défaut du monde c’est de toujours vouloir que l’autre se plie à ce que l’on est, pense ou fait. Puisque la reconnaissance n’est pas effectuée, il y a un sentiment de mépris, et des ressentiments comme des zones grises qui font ce monde sourd et impitoyable, dans la destruction des autres et de leurs choix autres.

Les hommes ne se reconnaissent pas les uns les autres, ou de façon très hypocrite. Ils ne reconnaissent pas non plus en eux-mêmes leurs fautes, et encore moins les dimensions d’ordre divin, et ce que cela implique. Sans cela, aucune amélioration n’est possible. On aura beau faire toutes les politiques, modifier les contextes, les bases étant sur du sable.

C’est évident qu’il y a des défauts, des orgueils, des humiliations, à tel point que des crimes abominables ont lieu.

Mais ce n’est pas justifiable.

 

Décrypter les temps

Pour dieu tout est résolu. S’il est, il sait ce qu’il a à faire, s’il est néant, s’il n’est pas, il n’y a rien à faire. Dans tous les cas dieu dans sa vie propre se serait résolu s’il était un problème. L’univers, mieux que nous retrouve son harmonie. Par contre le problème reste entier pour nous, dans ces désordres où le monde se broie.

Difficile de dire que nous ne sommes que néant, ou que nous sommes pleinement dans l’être. Difficile aussi de constater combien notre existence est insignifiante, et remplie de signes de toutes sortes. Comme si l’Univers nous mettait au défi de trouver des réponses. Choisir entre le noir et le blanc.

Songer au néant, de façon catégorique, c’est lourd. Aussi lourd que d’envisager une existence à l’échelle des univers.

Sans aller chercher au-delà ce qui est ici, le problème des hommes est humain, avant de penser aux plans divins.

Les messages et les sagesses de partout et de tous temps, se complètent les uns les autres, et si les hommes tuent à cause de cela, en voulant imposer ce qu’ils pensent comme vérités uniques, qu’est-ce qui peut se produire, sinon une immense souffrance ? Ceci fait justement que nous sommes le problème non résolu à l’échelle des univers. 

Comment pourrions-nous aller vers la vérité ou une vie meilleure dans les conditions atroces. Demi-vérités ou vérités relatives, formes idolâtres, superstitions, fanatismes, crimes, et abrutissement généralisé, il n’y a plus aucune lumière qui passe, il n’y a que des cadavres.

Tout ça pourquoi ?

Un univers sans dieu est sans intérêt, de même qu’un corps sans moi. Mais ce moi sans toi est sans intérêt. C’est comme un moi sans dieu.

Nous sommes Un corps multiforme avec tous les moi qui l’habitent, et y évoluent. Évoluant vers Dieu, redonnent vie à leur dieu. L’affaire est loin d’être entendue. Vous le savez, les esprits sectaires ne songent qu’à écraser leurs ennemis.

Nous sommes un problème pour « Dieu », comme un père qui voit ses enfants se perdre. Et qui se perd dans cette perte. perdant sa vie.
C’est en vertu de cela que se met en œuvre tout ce processus d’une intense complexité, surnaturelle. Comme un réflexe de survie d’un corps affecté par ses propres poisons.
Il faut qu’au bout de notre vie nous trouvions autre chose que cette mort.
Et cela n’est possible ou pensable que selon nos dispositions actuelles supportées, ou non.
On ne peut pas dire ou croire que la mort n’est rien. Elle est toujours la mort de quelqu’un qu’on aime. Et en même temps la nôtre. d’autant plus dramatique si nous ne savons où nous rendre vivants.
Celui qui meurt, quitte aussi ceux qu’il aime.

Mais si au cours de cette vie, de ce temps d’existence, il a fait connaissance et aimé sans partage, il retrouve tous les vivants. L’esprit n’est plus déchiré.

Dans ces conditions là, ces pensées mesurées, notre temps d’existence prend l’ampleur d’un autre temps plus vaste. Et supportable.

Cela s’est imposé.

Je me demandais pourquoi j’écris. C’est comme ça, ça s’est imposé, sans trop savoir pourquoi. Pour savoir ce que je pouvais penser ou formuler en moi-même, c’est à dire que je m’écrivais, en quelque sorte, par souci de clarifier ces choses en moi. Et puis, à la longue, à force de puiser, on est bien obligé de se rendre à l’évidence que la source est extérieure à soi. Et que selon nos dispositions nous pouvons soit la rendre pure soit la souiller.
Ce fut d’abord de multiples exercices, qui s’affinent, et fluctuent selon les lectures, les événements, les recherches, en soi et dans le miroir.
C’est du même ordre que cette sculpture qui s’est imposée.
Tout cela me fit du bien dans un monde qui en manque.
Le sentiment du beau que l’artiste essaie de rendre, a pour fonction de faire du bien, comme celui qui fait du bon pain, ou de bons légumes.

Nous pétrissons notre farine, de terre, de bois, de pierres, ou de mots, de telle sorte qu’elle sorte de terre, et nous apparaisse.

T riche

Que faire de ces richesses ? à qui pouvons-nous les rendre ? si l’homme est pauvre il appauvrira la richesse, sans rien enrichir. Les richesses doivent revenir à ceux qui sont riches et enrichissent le royaume. Cela fait que nous pourrons y remonter nos mains chargées de trésors. De fait les univers se renforcent vers le vivant et non vers la mort.
Evidemment il s’agit du spirituel. Tout se clarifie. Les univers ont besoin d’une précision impeccable pour pouvoir s’édifier, se maintenir, et puis croître.