Moteur

On abrutit le monde avec des objets sans queue ni tête. On le rend esclave dans sa tête, avec ces objets de consommations, ces questions de techniques, gas-oil ou électriques, ces craintes de réchauffement, de pertes de salaire, de gains au loto, comme si l’argent était l’essentiel de notre existence, ou la satisfaction de nos appétits sexuels, de même qu’on nous culpabilise si on désire.

On est toujours à côté de ce qui est véritablement vivant. Que ce soit la Nature, ou les profondeurs insoupçonnées de nos psychés, et du Mystère. On banalise le Réel qui en perd tout son Sel. Ce qui nous rabaisse au dernier degré, et accroît notre chute, au lieu de trouver les motifs d’évolutions, à la fois dans l’ordre de la raison et de l’imagination.

Bref, on s’égare. C’est anormal.

 

Nuit des temps

Il importe également de ne pas oublier ces énigmes des pierres des temples des lignes tracées ces phénomènes étranges qui nous précèdent et jalonnent les temps lointains comme cette grotte Chauvet et sa modernité ou plus exactement cette contemporanéité des formes donc des pensées. Et si on songe à tout cela on pourra peut-être voir que nos questions sont mal posées que nos problèmes politiques masquent des aspects d’un ordre nettement plus urgent du reel, des possibilités incluses dans le réel de nos psychés. Notre existence étant réduite à peau de chagrin. Comme si nous avions perdu nos divins pouvoirs.

il y a cette page wikipedia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Virginia_Steen-McIntyre

En tant qu’étudiante, en 1966, elle a été financée par le Geological Survey, parrainé par la National Science Foundation, avec une équipe (dont Harold E. Malde (1923–2007)[3]) au site archéologique Hueyatlaco près de Valsequillo, au sud de la ville mexicaine de Puebla , où Cynthia Irwin-Williams (1936–1990) a dirigé les fouilles depuis 1962. Elle a utilisé les dernières méthodes[4] pour la détermination de l’âge des outils, et est arrivée à un âge d’environ 250 000 ans – ce qui contredit le consensus scientifique selon lequel les Amériques ont été colonisées pour la première fois il y a 25 000 ans.

de quoi relativiser notre temps ; et dans cette relativité trouver le notre.

Le prix de l’essence

Il y a une idée fausse qui rode dans les esprits. Tout n’est pas politique. Pour nous, (non selon nous, non selon mon opinion) tout doit être d’abord intérieur. C’est décisif, cette affaire là. Cela conditionne nos existences et nos choix. Que cela, cette détermination, ait des implications dans le monde, dans les événements, et les rapports sociaux, cela vient ensuite, en fonction de ce que nous pensons, de ce que nous aimons, de notre regard, de nos mots, et de nos œuvres. Ce n’est pas la politique qui doit nous guider. Ni même ces ensembles des vérités dogmatiques imposées, si nous n’en saisissons pas leurs signes. Et cette compréhension tient d’abord et en priorité à notre disposition intérieure, ouverture ou fermeture. Pour nous, devraient primer ces dimensions éthiques, esthétiques, qui forment la base de nos vécus, de nos évolutions ou régressions. Mais il est dans le jeu normal des politiques de faire croire que tout ne relève que du politique, cela leur donne une emprise effective, pour ne pas dire que cela rend le monde esclave de leur jeu. Et le monde esclave du monde, de même que les politiques qui profitent aisément de leur position dominante, et laissent cette idée que les peuples sont sans pouvoirs. Mais le pouvoir tient nécessairement à nous. Sans nécessité de prendre du pouvoir dans le monde.
C’est comme l’essentiel, qui passe inaperçu et qui est relégué dans le magasin des accessoires. L’essentiel, par définition est premier.

Vers où allons-nous ?

Il y a tellement d’auteurs qui nous redonnent l’heure des bonheurs et des malheurs, cela nous fait penser. Nous paraissons désarmés face à cette condition humaine si inhumaine. Le mauvais cœur semble toujours victorieux, et la bêtise triomphante.

C’est comme si nous n’avions jamais de solutions sauf quelques palliatifs aggravant la situation. Pourtant des réponses justes existent. Cela suppose qu’on s’y penche et les accepte, ça paraît évident. On ne peut rien forcer. On ne peut pas contraindre les hommes à accepter un bien, on ne peut qu’en montrer les images, en suggérer le possible, jusqu’à ce que le mauvais cède et renonce au mal. Trivial.

Il n’y a pas d’autre moyen si nous voulons que la vie se poursuive.

Mais à quel niveau allons nous pouvoir dessiner un « bien » qui ne soit pas un mal pour l’autre ? On ne peut commencer que par soi, pour toucher l’ensemble, de même qu’un seul a pu nous toucher et nous renverser de nos erreurs, de nos mauvais choix, de nos idées fausses.

Solitude

Il n’y a d’homme que l’homme. L’homme est une solitude. Mais l’homme n’est homme que par sa flamme. Et sa flamme vient de la femme qu’il chérit. Il ne s’agit pas du corps, mortel, mais de celui de l’esprit immortel, puisqu’il faut que meure ce corps doté d’un esprit immortel, recouvrant ses esprits. Ou ce que nous fûmes. Cette leçon de choses est-elle enseignée et correctement appliquée ? De telle sorte que nous ne nous trouvions plus face à notre mort, mais face à notre destin ? Et emportions tout ceux qui vivent avec nous dans cette autre vie. Là, il n’existe plus aucune hiérarchie, plus de domination, mais la simple révélation du réel, si je puis dire, du réel fantastique. Et sur-humain. Nul mépris de ce passé, de nos faiblesses et de nos fautes, et cette errance inévitable. L’histoire paraît dérisoire dans ces conditions, comparée à cette tragédie vécue en chacun. En chaque Un. Unique. Étant entendu que cet unique n’est pas enfermé dans un ego, forcément stérile, sans rapport avec la solitude. Celle-ci est créatrice. Nous n’avons d’autre choix que d’être créateurs. Libres, pour que nous soyons contraints d’obéir à quelque chose de fort, impératif extra mondain, ne tenant qu’à nous. Et non à l’État, ou à des institutions. Faibles, l’État décide pour nous. État ou système, tout nous échappant. Même à ceux qui prétendent régner.
Notre règne est d’abord intérieur.
Cette focalisation sur un personnage christique ou prophétique n’est pas éclairante. Ce serait un soleil aveuglant. La vérité est diffuse. Enfermée dans une secte, elle n’est plus vérité, elle est signe de notre mort.
Regardez tout ce qui se passe. Voyez combien tous ces états et ces ensembles religieux nous séparent, et sont mortels pour nous.
Dans le monde, il y a toujours domination de l’un sur l’autre, et des renversements. Image, comme la roue de la fortune (carte onze du tarot).
Il est bien entendu que la flamme vient de dieu. Mais qui donc veille à ce qu’elle s’éteigne pas ? Ne parle-t-on pas des vestales censées veiller à cela ?