La vengeance a deux visages, le pardon ou le châtiment. Dans le pardon, vous allez vivre, mais en payant le prix douloureux de la vie, et des morts successives. Le châtiment soulage les victimes, sans rachat pour les coupables. Mais tout cela, sommes nous en capacité de juger ?
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Greffe d’IA
Vouloir greffer de l’information par le biais des bits informatiques me semble incongru. Alors que l’étude, la lecture relèvent de cette greffe. Par contre, quand le texte s’avère trop difficile, la machine intelligente peut peut-être expliciter le texte. Ce n’est pas non plus certain. Le développement de l’intelligence n’est pas obligatoirement un développement de la vérité. Et encore moins de la vie. Celui qui découvre Chopin, peut trouver une voie qui lui correspond, une vie en adéquation, sans devoir recourir à l’écoute de toutes les musiques contenues dans les datas. Le rythme de l’apprentissage est un rythme naturel humain, comme une musique demande son temps de mémorisation, en relation avec le vécu charnel, personnel. Ce qui restitue du sens à notre existence, qui ne serait plus par conséquent diluée dans un cosmos écrasant et annihilant, réduisant notre existence à rien en voulant avoir tout. Il y a une mesure qui s’oppose à la démesure.
Une mesure juste permet de grandir. Une démesure nous mine. Il y a plus d’information incluse dans un brin d’herbe que dans tous les serveurs du monde. Dans ces conditions, il y en a encore plus dans les bobines d’homme, qui demandent à être mises à jour et se révéler à elles-mêmes, comme dans le processus de connaissance et de croissance en conscience, de dévoilement.
Et puis, la machine n’a pas de futur, parce qu’elle n’a pas d’éternité, n’ayant pas d’être en elle même. Elle n’a que la vitesse de ses flux d’informations, dans ses mouvements d’électrons, plus ou moins orientés, biaisés.
Mais nous, par force, avons autre chose dans ce qui nous manque, comme cette dimension de nostalgie, de paradis perdu, de souffrances, de joie ou de larmes, et grâce à cela nous avons accès à une possible éternité et une mémoire.
IA comme Absurde ?
Si vous pouvez, voyez les réponses de Grok ( pour lequel je ne travaille pas ) https://x.com/i/grok/share/byOI2fT2Ze3C7TdoL3jtxFwAW
Le fils
Si vous voulez vous opposer aux fascismes, il faudra alors vous opposer au monde. Pour s’opposer au monde, il faut voir ce qui le guide et l’égare. Pour voir ce qui le trompe, il faut savoir où se trouvent les vérités sans erreurs. Pour reconnaître ces vérités il faut laisser de côté les préjugés, les jugements hâtifs, et voir ce qui se produit en soi, dans les profondeurs de nos rejets, de nos hantises et de nos approximations, de même que nos actes et de nos choix. Il faut donc que nous soyons capables de nous juger nous-mêmes sur ce que nous faisons dans le monde, ce que nous pensons du monde et ce que nous disons. Sur quelles vérités exprimées nous nous appuyons.
À partir de là, nous butons sur le mur de nos ignorances, d’où nous avons faits nos choix. Ceux-ci peuvent être à la fois bons et mauvais. Ils peuvent dans ces conditions nous entraîner sur une pente mauvaise sans que nous le sachions. Nous nous en rendrons compte a posteriori. De même que nos choix positifs nous élèvent et nous le réalisons après coup.
Si nous voulons que les choses soient meilleures il nous faut savoir d’où vient le meilleur. Il nous faut obligatoirement l’entendre et lui obéir, il ne peut s’agir que du même en nous, qui est plus grand que nous, qui nous fait grandir.
Se constitue alors une chaîne humaine qui peu à peu se délivre, parce qu’elle sert des intérêts communs. Contre laquelle les intérêts des particuliers ont de moins en moins de pouvoirs. Ne pouvant plus nous détruire. Dans ce sens là nous vivrons. Nous verrons. Nous saurons que les maux sont derrière nous, et non devant nous. La méchanceté n’a plus de prise sur nous. Nous ne faisons plus mal. Les outils deviennent utiles, nous devenons utiles aux autres. Nous mourrons, mais la mort n’aura plus le même sens. De même que la Vie. C’est comme si la vie était revenue. Comme si les fils qui nous nouaient dans le mal se dénouaient. Et que nous ne les avions pas coupés, parce que coupés nous aurions perdu la vie, et celle-ci nous aurait perdu. Tout ce par quoi nous sommes passés ne sera pas perdu, mais ne se reproduira pas. Dans ce cas le futur s’ouvre en douceur, paisiblement.
De la folie d’être ou de n’être pas
Nous n’avons rien entre les mains comme objet pour pouvoir penser rationnellement le réel, hormis le temps et l’espace. Intuitivement. Ce qui se dit aussi et s’explique selon les données des physiciens et mathématiciens. C’est relativement maigre. Temps au sens du temps de Planck, le temps de l’étincelle, temps limité, instant borné. Espace infini, vacant, sans limite.
Courbure de l’espace qui génère le temps, le limite, lui assigne des bornes ou inversement étincelle qui courbe l’espace.
Sans doute qu’il se passe quelque chose qui s’y inscrit, se produit et se transforme. Quelque chose n’étant ni du temps ni de l’espace, mais qui s’y déploie et se forme, se revêt de ces habits informels. Un être est hors de ces objets. Volonté, intention, pensée, conscience, quoi d’autre encore, précédent la forme, antérieur à toute formation ? Être hanté rieur, qui se voit dans ses formes, comme dans miroir, dans le fait, le geste, et sort de sa condition initiale aveugle et solitaire. Quel sort, quelle aventure ! Se découvrir soi-même porteur de tous ces possibles enfouis profondément dans une sorte de psyché inconsciente nocturne, désormais dans cet espace temps, son mouvement de lumières.
Ce n’est donc pas rien, cette « création ». Le créé se révèle ce qu’il est, grâce aux voiles que forment espace mêlé au temps. C’est de là que nous aussi venons. Nous étions inclus dans les profondeurs nocturnes, fusionnés. Et désormais sommes sortis de l’œuf initial. Probablement pour que nous fassions quelque chose, et non pas retourner dans cet œuf. Serait-ce d’en inventer un autre et d’autres possibilités d’être ? Dans ce sens la vie ne sait que se poursuivre, se propulser.
C’est peut-être faux. Il est possible que nous n’ayons rien d’autre à faire, qu’à retourner dans notre demeure initiale, dans cet œuf premier avec tout ce que nous aurions assimilé hors de l’œuf. Ce qui nous autoriserait d’en créer un autre, mais ce n’est nullement obligé. On pourrait aussi s’y reposer, du repos éternel.
Dans cet ordre d’idée ou de pensée, il y a l’évidence d’une folie, d’une profusion, du dépassement de toutes les limites. Ce qui se précise à l’analyse objective des faits et gestes, insaisissables.
Être ou ne pas être ? c’est pour cette raison qu’il nous est demandé d’être calme.
Le fil compliqué
Brèves
Échec
Du rachat
Nous sommes venus dans ces corps par la puissance des désirs, de nos pères et de nos mères, qui nous ont arraché des lieux où nous étions, soit endormis soit morts. Peut-être étions-nous accomplis ? Ceci doit être rare, ce genre de venue d’un être accompli dans un corps altéré, sans doute pour des raisons d’un ordre supérieur.
Ici nous sommes coupés en deux avec une moitié qui nous fait défaut. Dès qu’on pense avoir découvert quelque réponse, d’autres questions encore plus profondes apparaissent. Des questions relatives à la violence récurrente qui sévit, d’autres à propos des désamours entre les sexes qui ne s’entendent guère, ou le constat affligeant d’un monde suicidaire, de combats absurdes pour une vérité qui échappe à tout le monde.
Avec quelle autre moitié allons nous pouvoir nous sentir dans une unité sereine, si c’est possible en cette existence ? Il semblerait qu’il nous faille franchir les horizons existentiels pour que cela se fasse. Cela n’est plus de ce monde. Ce n’est plus cette puissance des désirs de cette vie qui nous hante, ou nous anime, pas plus que de la voir mourir avec indifférence ou jouissance par vengeance, à cause des souffrances vécues ici. Non il s’agit d’un autre lieu où nous sommes en vie, et de s’y rendre. C’est la question du rachat. De cette reconstitution de nous à nos origines. De savoir d’où nous venons et où nous allons. Ce qui modifie le présent de façon considérable.
Nous serions par conséquent moins attachés aux choses de ce temps. Mais bien plus à celles de nos âmes, de cette séparation effective de notre âme en deux moitiés. Cette affirmation semble fausse, puisque nous sommes dans notre génome un être entier. alors que nos cellules sexuelles sont haploïdes, et paraissent dominer toutes les autres, et poussent les vivants à s’unir. Mais c’est insuffisant comme explication de nos manques.
Comprendre que dans nos chairs, nous manque cette part divine. Plus que celle de l’ange. Un degré au dessus, du fait de notre volonté d’être existant libres. Un homme ou une femme ne peut accepter d’être l’ange de l’autre. C’est cela la définition singulière de l’homme ou de la femme. Il s’agit de plus que de liberté, il s’agit de facultés créatrices, de prises de décision, d’orientation. Il s’agit en vérité de quoi ?
Un ange, suit. Un « dieu », c’est à dire une volonté créatrice et organisatrice sans défaut, sans faille, ni erreur, doit assumer cette position sinon, retombe, et recommence.
La terre a cette mission là, d’être une pépinière des dieux. Par les hommes qui redécouvrent tous leurs pouvoirs.
Il est évident que les effusions de sang sont en sens interdit. Signe d’un échec. Nous retombons dans la fosse.
Philosophie
Le choix
Les hommes n’ont plus le choix. Soit s’enfoncer encore plus dans la bestialité brutale mêlée de diabolisme et de perversité, soit se reprendre et retrouver en eux cette dimension divine. Il ne peut y avoir de vie paisible si nous n’opérons pas ce choix. Dans la négative on ne cesse d’entraîner toutes les violences possibles et sans limites. C’est un monde qui s’enténèbre et tombe, succombe par refus de vérité. Tout un processus historique.
Nous ne venons pas de nulle part. Nous avons des prédécesseurs avertis, connaissant ces choses là, qui devaient être transmises au monde, à ceux qui ne sont pas informés. Les données de la nature brute ne peuvent suffire. Elles sont cependant nécessaires, comme base, comme assise, sans pouvoir nous rendre les sommets, les sphères les plus élevées, c’est à dire les vérités les plus profondes. Celles où nous trouvons notre vie en vérité.
Présentement, de façon dramatique la question se pose à l’échelle mondiale, et dans une moindre mesure à l’échelle locale, même si tout est lié.
Alors quelle est cette question ? C’est celle de l’appropriation du bien. Par conséquent de la propriété et inviolabilité du sacré. À la fois sacré d’ordre de la matière ou de la terre en tant qu’espace, et sacré d’ordre spirituel en tant que présence dans le temps.
Tout cela se générant par la parole, la pensée et l’action. Il y a des clefs pour ouvrir ou fermer les portes. On sait que cela donne des pouvoirs à ceux qui sont informés, face à ceux qui le sont moins. Et des abus de pouvoirs, par la même occasion.
Nous voilà bien désarmés face aux événements. Face aux puissances qui se déchaînent pour s’accaparer les ressources mondiales. Et pour dicter les orientations des mondes dans un même mensonge. Orientation des mentalités vers la boue à la place des lumières. Manipulation à grande échelle des désirs et des privations.
Les outils pour cela ? Nous les avons sous les yeux en permanence, radios, télés, internet, films, musiques, arts, argent, armes, livres, c’est à dire l’ensemble des moyens employés pour des finalités troubles, des intérêts douteux. Les puissants du monde se livrant cette guerre sans merci, dans une fuite en avant qui s’avère sans issue.
Dans ce sens, face à l’impasse nous n’avons plus le choix. Dans la mesure où nous voudrions encore vivre.
Le sens de l’histoire, c’est l’enjeu de l’arbre.