La fête est finie

J’ai la nausée de tous ces mots, ces livres, ces mélanges de vérités et d’erreurs, de cette existence. Cette civilisation est mort. Chaos, au sens péjoratif. Il n’y a plus de rive au bord de l’océan, de chemin serein où nous pouvions marcher en silence et en profondeur. Nous sommes désormais la proie des maux accumulés et des horreurs commises, depuis des siècles. Bloqués dans cette impasse incompréhensible, sans explication, injustifiable. Ça peut se résumer en misère. Malgré toutes ces œuvres si belles et si brillantes, qui paradoxalement accroissent ce sentiment de pauvreté accablante, parce qu’elles ne sont pas liées à notre sang, notre chair et nos os, ou en parfaite adéquation avec le souffle, avec l’âme.

Que de mots nous égarent. Le tableau est noir d’encre. Le piège existentiel est terrible. La mer veille.

 

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