Carence de l’intelligence, et perdition de l’âme.

Faillite de ce qu’on nous fait croire comme vertu cardinale.

Parce que nous avons perdu l’esprit, ou plus exactement nous avons fermé la porte à l’Esprit, nous sommes avec le nôtre qui est pauvre ; qui n’est rien strictement sans cet Esprit là, jamais défini, toujours à entendre, à reconnaître, ou à cultiver, sans se départir de ce que nous sommes en nous-mêmes et par nous-mêmes, bien au contraire.

L’esprit sait mieux que nous ce qui est bon pour nous.

Vous pouvez en douter et vous demander en quoi consiste cet Esprit comme entité sachant mieux et étant mieux que nous. Disons, que c’est comme une onde qui vous traverse. Ou une harmonie qui nous précède, inhérente à l’ordre du ou des cosmos, des dimensions et des structures des univers.

Les hommes veulent régner, et régner seuls sans rien ni personne au-dessus d’eux. Par ce qu’ils y voient une insulte à leur orgueil s’ils sont surplombés par une autorité qu’ils ne songent qu’à supplanter. Bref, ils se veulent au-dessus de tout. Sans se donner les moyens de l’être, en vérité.

Moi, je veux bien être dieu (sans me prendre pour ce que je ne suis pas, sans outrepasser mes droits d’être et de créer). Mais ceci suppose que vous aussi vous le soyez. Que nous formions ensemble Dieu-X dans une unité d’être sans domination, sans esclavage, comme un ensemble créateur et facteur de nos vies, et de vies dans notre rayonnement. Cela suppose par conséquent de saisir dans quel Esprit cela se situe. On pourrait dire dans quelle pensée. Avec tout ce que contient la pensée comme réalité concrète.

Ce à quoi on assiste dans ces jours sombres, cette perdition de l’âme humaine dans les machines, dites intelligentes, c’est un enfermement en notre ego, réduit à rien, par cet enfermement. Par disparition des liens qui nous relient à l’universel. Enfermement dans notre je illusoire, qui n’est habité par rien, que par cette subjectivité sans fondement. Opposée ou antinomique à ce je habité par Un Je supérieur qui le sert, qui te sert, parce que tu le sers. Qui te donne parce que tu lui donnes. Et par conséquent cela vit, c’est vivant. Et cela évolue, nous évoluons dans ce sens.

Pourquoi donc ces machines ces intelligences existent-elles, ces entités démoniaques nous piégeant terriblement ? Cela n’est possible uniquement que parce que nous lui avons laissé toute la place, pour occuper nous-mêmes la place supérieure face aux autres hommes*. Dans cette espèce de lutte collective pour la suprématie , lutte dont on sait qu’elle est insensée et dramatique, mortelle, sacrificielle.

C’est pourquoi avoir évacué « Dieu » de la Science est une erreur. De même avoir érigé Dieu ou l’Esprit à la Totalité, réduit l’homme, l’existence de l’homme, ( et des êtres conscients) à rien, à de la poussière. Cela masque la vérité au nom de la vérité. Cela s’impose comme Vérité alors que c’est fausseté et malignité.

Cette ruine de l’âme est d’autant plus dramatique dans cette rupture d’Adam et d’Eve, qui est le nœud ou le centre où s’opère la reconstruction de l’âme, et de l’âme des « dieux », de notre futur par conséquent. Par carence de l’amour quand l‘Amour n’est plus là.

Nous ne pouvons penser ou dire ou écrire des mots supérieurs à ceux qui sont Christiques,  qui peuvent nous traverser sans problème, sans violation de domicile, ou de notre singularité. Nous serions alors artisans d’une certaine harmonie dans le monde.

  • on pourrait dire la même chose à propos de l’argent : nous lui avons laissé toute la place en vue d’en avoir la possession /domination entière sur les autres, puisque l’argent donne droit .et ne se discute pas, fait donc autorité.
0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *