Dites, l’âme

Que serions-nous sans âme ? Qu’est-elle, et que sommes nous ?

Pourrions nous être autre que ce que nous sommes réellement, et en quel lieu ?

Non, nous ne sommes pas des agglomérations hasardeuses de poussières d’étoiles, ou de cellules complexes, de je ne sais quelles quantités d’atomes imbriqués les uns dans les autres, ni même des entités sociales, telles des fourmis.

Nous sommes ce que nous avons toujours été, puis avons été défaits, divisés, tenus de nous rendre en ce lieu terrien, plus fort que nous, nous entraînant dans cette existence, réduits à si peu, pratiquement rien, mais devant tout reconstruire en nous de ce que nous étions, à la suite de cette scission qui s’est opérée en nous, dans notre unité essentielle. Comme un être androgyne, ou sa figure angélique luciférienne. Bref, nous étions là-haut dans la lumière et son royaume.

Désormais ici, nous peinons pour retrouver en nous-mêmes et en l’autre ce qui est notre âme Une, ainsi que nos pouvoirs perdus.

Ce qui suppose une autre lecture des temps, et de l’espace. C’est à dire de ce qui fait cette dimension d’être dans son éternité, de l’éternel réel. Une lecture intérieure. Comme l’on compris certains mystiques et certains philosophes.

Nous nous perdons en vains bavardages.

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