Nous en déduisons

Si le photon est amusant, que pouvons nous en déduire ?
Nous en déduisons qu’il faut un minimum de sérieux, de rigueur, d’honnêteté, de candeur, ou de pureté non feinte, pour pouvoir survivre à tous ces désordres terribles qui frappent les gens, et qui nous emportent dans la tombe. Le chaos n’est pas réjouissant, pas plus que la mort. On ne survit pas dans ces conditions. On perd notre vie. Comme si nous avions mal pensé, et mal fait, et mal dit. Mal aimé.
Cela dit ce que ça dit : Nous aurions préféré le mal. Et opéré des magies noires au lieu des blanches, nous enfonçant dans les profondeurs épaisses et obscures des mondes, pour en tirer quelque puissance. Énigme des souffrances infligées qui laisse à ses acteurs l’impression de transcender les choses et de se sentir indemnes et intouchables, détachés des maux de cet univers. Il y a une dimension de mépris dans l’esprit perverti qui se croit hors d’atteinte. Qui pense que dans le fond, la mort ravale tout au même plan et nous délivre de tout, quelque soient nos actes.
Il y a une unité entre les éléments épars qui sont à notre disposition pour la connaissance et pour vivre. Nous ne pouvons en faire n’importe quoi, dire n’importe quoi non plus, et prétendre gouverner ce monde à coups de canons, de décrets absurdes, ou de slogans.
Dans un sens, c’est un peu la fin qui s’annonce. Qui s’est annoncée depuis quelques années déjà, dès lors qu’apparurent les formes les plus brutales de l’extermination. On sait que rien ne peut se poursuivre dans ces conditions explosives. Ce serait la fin du jeu.
Mais si on songe au photon, à la lumière qui nous traverse, et nous donne à vivre, on sait qu’il y a une autre vie. Ce n’est pas une raison pour détruire celle-ci, bien au contraire.

Il s’agit de faire vivre cette lumière, intuitive et douce, comme si c’était de l’eau. D’ailleurs elle parcourt les sciences, les arts, les natures, et nous élève.

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