Sat

Si le temps n’existe pas, l’éternité non plus. Perdre son temps c’est aussi perdre son éternité. Le temps est une ouverture possible vers les dimensions supérieures ou inférieures, qui composent l’univers, que l’universel traverse de part en part. Ceci est vague, ceci est flou. Ça ne nous dit rien de ce que nous avons à faire ici, ce qui doit être simple. Il ne s’agit pas de simplifier ni de réduire les éléments divers de l’infini ou du fini.
Il s’agit de pain. Donc de farines, de grain à moudre, de cultures, d’échanges, de nourritures pour le corps, pour le cœur et pour l’esprit. Ce qui a pour effet que nous nous sentons reliés ou non à quelque chose de vivant. Séparés nous ressentons cette mort en nous, comme si nous étions morts, incapables de rejoindre ce qui est vivant, qu’on voit s’éloigner impuissants. L’éloignement n’est pas spatial. Il est humain en notre esprit, de ce que nous faisons de l’esprit. Cette dimension d’ange qu’il faut comprendre. Par opposition à cette dimension de bête, dont le mot ne colle pas du tout aux animaux. Bête c’est autre chose, ce serait un qualificatif d’actes stupides qui (nous) font mal.
Il y a tellement de gens qui sont abîmés, tombés dans les pièges tendus, présentés comme étant un bien pour eux.
Il ne s’agit pas seulement des technologies, de ces objets encombrants, ou des systèmes, qui sont relatifs et ne nous rendent pas nécessairement esclaves ou abrutis. Il s’agit d’autre chose, relevant de la parole, et de la pensée ( au sens d’onde). Ce qui met en relation le temps et l’éternité.
Il m’est apparu que l’éternité n’est pas un déroulement des temps, qu’il relève d’une autre nature, substance ou essence, que celle du vécu ordinaire. Mais peut aussi nous faire mal si nous le ou la prenons mal. L’éternité est autant féminine que masculine.
Si nous séparons les deux, nous perdons notre éternité, l’éternel en nous.
Ceci dit, une fois que cette réconciliation a lieu, les jours s’annoncent heureux.

Entre parenthèses, une fois de plus, sans trop de rapport avec ce qui précède. N’oubliez pas que Satan est magistral. Et que les hommes mauvais ne firent que salir son message, par jalousie, frustration, ressentiment, impuissance, et volonté de s’approprier du bien sans le rendre. Personnage biblique (Genèse), son rôle n’est pas de nous faire chuter. Ce n’est pas en l’écrasant sous la botte que nous en saisirons ses lumières. Il s’est glissé sous de nombreux maîtres, sur cette terre en apparence abandonnée.

( le fond noir pour ne pas trop endommager les yeux )

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