Parturiente

De quel monstre la science va-t-elle accoucher ? 8 milliards de pensées distinctes, de visions différentes, de perspectives divergentes c’est louche, surtout si l’on est convaincu, à juste titre, de l’unité essentielle de toutes choses. On se heurte au mur des autres, et de leurs pensées, dans des contradictions irréductibles.
Bref, la vérité nous échappe, on reste pris dans l’ignorance si on ne sait pas « tout ». C’est la petitesse de l’homme qui engendre cette volonté de produire ces monstrueuses machines à savoir, et à pouvoir. Comme ces expérimentations sur le vivant, manipulations sur l’animal, le végétal et l’atome.
Que dire aussi de ces prosélytismes et propagandes en vue de convertir les populations à ces visions uniformes, et formatées ? Il reste encore des opposants à ces doxas, des rêveurs, des poètes non conformes, des sages et des fous, des gens affligés par ce qui se présente, qui ravage la nature, qui a des besoins excessifs et des objectifs jamais définis sauf continuer sur leur lancée anti-naturelle, et anti humaine.
Ceci se trouve dans tout ce spectacle qu’on nous impose, transhumanisme, confusion des genres, expériences sur les gênes.
Au lieu de prendre soin de la Terre Vivante, c’est à dire des êtres vivants et des milieux dans lesquels nous vivons, de se pencher sur le berceau de l’humanité, ce qui suppose une acceptation des plans qui nous posé là, dans cette condition. Ce qui nous a précédé. Ce qui suppose aussi de ne pas les voler, ni de les déformer ou les corrompre. On sait de quoi sont capables les hommes.
Mais ce n’est pas dans cet Esprit qu’agit la Science prétentieuse. Elle rejette a priori le divin. Elle veut s’accaparer les plans divins sans les connaître, mais les créer à sa guise, comme des gourous le faisaient avec les hommes en les formatant, les conditionnant à leur vues.
La machine est lancée, qui veut greffer l’esprit de l’homme dans la matière brute, et recréer l’homme. Comme si nous n’étions pas là. De quel homme s’agira-t-il ? Une espèce de monstre d’intelligence sans âme, dénué d’amour.

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