Du réel invisible

L’invisible est réel. Le réel échappe forcément à nos sens. Il est imperceptible à proprement dit. Que ce soit dans l’ordre des atomes, ou celui des étoiles, des matières composées et décomposées, nous en avons une image qui se dessine soit dans notre rétine soit sur des pellicules photos, mais ce ne sont que des projections des événements extérieurs sur des récepteurs. Plus simplement nous n’avons accès qu’aux apparences dans la somme des phénomènes, à ces enveloppes qui nous paraissent concrètes et tangibles, comme la Matière. Comme si la totalité n’était que de cet ordre là. Nous inclus, nécessairement et relevant du même ordre.
Comment donc penser les choses sans imaginaire ? Se sentir en adéquation avec elles ? On pourrait penser la matière comme étant pur esprit mais cet animisme ne fonctionne pas non plus. Nous ne serions qu’une sorte de fantôme inconsistant dans un film prétendument réel. Le film serait relatif dans son scénario, où tout serait possible, le seul réel étant le film, et nous toujours dans l’illusion de ce film, ou pas encore sorti de notre caverne.
J’essaie ici de démêler un fil embrouillé. (aussi dans ma tête).
Admettons que notre terre mourra un jour. De même que nous. Facile à admettre puisqu’on on se sait mortel, et on sait cette loi de la thermodynamique. Mais en nous, en notre temps il s’est passé des choses, et nous portons notre passé. Passé disparu tombé dans l’invisible. Suite des événements tangibles n’ayant plus d’existence sauf en notre mémoire, dans cet imaginaire, les nuits de pleine lune, ou rêvant aux étoiles.
Ceci nous renvoie au cosmos, aux théories diverses, cosmogonie, théogonie, etc.
Même si notre corps disparaît, nous ne disparaissons pas. Nous nous rendons ailleurs. C’est pourquoi avant de disparaître il faut faire connaissance avec ce réel en nous, en l’autre, et forcément en tout, comme unité d’être et de principe.
Le réel donc, a besoin de vérités. De vérités vécues. Si nous vivons dans cette prison du mensonge, nous ne trouvons et ne générons que des souffrances, également réelles en notre conscience.
C’est ce dernier point qui est crucial, ici.
Comme un piège terrible fabriqué de toutes pièces par des forces qui nous échappent, et soutenues par la logique, le dogme, la haine secrète, et où l’amour fait pâle figure face à la mort. Comme cette machine de guerre contre la vie, ayant des outils puissants. Les robots ne sont pas au service du divin dans l’humain, avec leur Intelligence Artificielle, mais au service de Quoi ?
Cela me semble maléfique. Voyez, quelque chose fait de mains d’hommes en opposition frontale à ce Dieu, et surtout à ses plans, son architecture, ses harmonies, comme un viol. Non c’est exactement un viol, comme celui qui viole femmes et enfants, garçons ou filles. Et la Nature. Qui viole et vole la vie des gens, leur liberté.
De quoi rendre le monde fou. Perdre l’Âme. La réalité de l’âme.
Mais ce n’est pas fini. S’il y a la pleine lune, ce n’est pas pour rien. Elle nous dévoile les lumières secrètes, et nous tient en éveil. Le soleil étant un peu trop cru pour que nos yeux puissent le soutenir.

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