Les nœuds

Vouloir expliquer ne fait souvent qu’embrouiller ce qui est simple et parfois évident : Un corps (matière) ayant sa forme ( esprit ) est vivant par le troisième terme. Ce troisième étant ce qui donne vie, énergie et travail aux corps, à la matière qui d’elle-même ne travaille pas, n’engendre pas, sans impulsion, ou semence.

Peu importe si c’est exactement comme ça ; il faut concevoir pourquoi. Pour nous.

Suivre les lois, celles d’ordre divin, rend libre et heureux. Transgresser vers le bien est périlleux, l’interdit n’étant qu’humain. Ce qui revient à dire que se rendre à « dieu » est dangereux, aussi bien pour son esprit que pour son existence, il faut pouvoir supporter ce choc, ces rencontres avec le divin. Mais obéir aux arbitraires humains et sociétés, aux dictatures théologiques, sans savoir ce qu’elles contiennent, ces esclavages de fait ne peuvent produire que des malheurs, et des révoltes. Il y a des garde-fous qui font que cela tient quand même, malgré le chaos ambiant, les déséquilibres et les injustices. Cela tient, mais les zones d’ombre sont là. Cachées à la vue de tous. Serpent tapi toujours prêt à distiller son venin.
Je songe à ces violences exercées, tortures, viols, séquestrations. Les hommes sont capables du pire.
C’est à partir de cela qu’on peut penser le meilleur, se demander si cette création, et ce qui en est la cause première, relève du pire, du meilleur ou de l’indifférent, d’un magma informe et inutile. Et nous, dans ces conditions ce que nous allons devenir, et comment renverser ce pire. Par conséquent savoir ce qu’il est ou savoir ce qu’est le meilleur ? Adapté à chacun d’entre nous. On ne peut guère savoir pour tous ce qu’il faut. On ne peut savoir que pour soi et pour le proche. C’est la base de la morale, d’une morale fondée sur l’amour.
Là, il n’est plus besoin d’explications, ça coule de source.

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