Décrypter, mal contre mal.

En Résumé
Entre :
• Une matière littéralement absente, disparaissant dans le passé à vue d’œil à peine survenue, composée de vides et de mouvements abstraits malgré la géométrie laissant cette impression de structures et de précisions, d’entités concrètes existant en un lieu donné de cet espace irréel,
• Et un esprit tout aussi éthéré, intouchable, insaisissable, ou fruit de nos illusions, ou fantôme,
• Se pose la question de la réalité de ces deux objets, de leur existence, présence et permanence, c’est à dire de la conscience qui attribue du réel à ces objets, ces choses n’ayant nulle réalité propre, nul réel en soi.
• Cela voudrait dire qu’il n’y a que la conscience qui donne vie aux objets, qui infuse de la conscience aux corps. Comme nous, dès lors que nous sommes conscients tout nous apparaît vivant. Et dans l’inconscience tout nous semble mort.
• Dans ces conditions, La conscience est sans limite. Ou n’a pour limite que ces deux objets éthérés et différents, repoussant les limites dans ce jeu des différences, et des contraires, des assemblages, comme dans la théorie des ensembles, comme des agrégats de cellules donnant vie et mouvement aux corps.
• Autrement dit, le réel dans ses profondeurs, est un grand jeu entre matière, esprit, et conscience, et nous sommes pleinement engagés dans ce jeu, en essayant de croître en conscience, par l’esprit et la matière. (ou dans ceux-ci)

De notre côté, de notre présence existentielle furtive, quelle est la priorité ? Ou du moins, quelle est la meilleure possible pour nous, et est-elle la même pour tout le monde ?
Il faut savoir. Ce serait bien.
Savoir que nous ne sommes pas nés ici.
Se savoir ou se connaître soi-même pour commencer.
Ceci grâce au mental éclairé. Parce que transmis.
Et grâce aux échanges de verbes et de pensées, d’idées.
Des contradictions et d’accords.
Du oui et du non.
Connaître l’Esprit de la matière
Et la Matière de l’esprit
Sachant que la conscience est hors d’atteinte
Que ce soit celle d’un homme ou celle d’un Dieu présumé.

Savoir que tout homme vient de dieu
Toute conscience d’homme vient de celle de dieu.
Ayant été séparés en conscience nous sommes inconscients
avec cet impératif si nous ne voulons pas mourir
de recouvrer celle de nos origines.
Donc d’œuvrer dans ce sens.
Avec tous les matériaux dont nous disposons, sur cette terre.
Les images, les formes, les jeux des forces, les maux et les biens, comme on apprend à l’école : Solitude et société.

La terre coupée des univers, comme un champ isolé expérimental, ou une nécessité de naître et renaître par soi-même, se recréer soi même comme dieu est dieu dans son principe, c’est à dire n’est pas issu d’autre chose que de lui-même.
Ici, le processus est identique.
Nous avons donc à construire notre identité. Structure large et ouverte vers les infinis. Libre en tout.
Mais ceci n’est possible et pensable uniquement parce que nous avons été tuyautés, informés, renseignés, et qu’en fonction de cela, nous opérons nos choix, qui nous construisent.
Autrement dit, il y a ce Dieu qui nous précède. Auquel nous devons quelque chose. Et auquel nous rendons quelque chose dont il se nourrit.
Ainsi tout se tient. Nous restons en vie. 

Un bémol à la clef

Sachant cela, comprenant la vérité de la conscience incluse en nous, et donc les pouvoirs qui en résultent, il reste ce point crucial de l’usage qu’on ferait si nous avions toutes les forces à notre disposition, avec nos mentalités aussi atroces.
On nous a donné des moyens forts, d’une puissance inouïe. Nous nous les sommes donnés nous-mêmes, nous avons repris, par ruse ou par intelligence, cette partie des forces incluses dans l’univers. Et de cela qu’en faisons-nous ? Cela ressemble à des leviers de destruction massive, ou à un suicide des hommes butant sur des murs. On se heurte à la question du bien et du mal.

Ici les mots deviennent délicats. (quasiment indicibles et faux.)
Si nous avions Le pouvoir comme celui de Dieu, qu’en ferions nous vis à vis de nos frères ? Et vis à vis de Dieu ? Ou de cette création ?
S’il y a un mur infranchissable, exactement comme nous sommes séparés des autres univers pratiquement muets, séparés de cette totalité et de cette divinité, faut-il penser ou croire que les dieux se protègent de nous, et nous laissent effectuer de nous mêmes la correction, les rectifications qui s’imposent dans ces choix d’ordre « moral », de même que notre orientation intérieure en Amour.
Et terrible, les pouvoirs terrestres font ces murs qui nous maintiennent à distance. Acteurs inconscients de la volonté de Dieu. Responsables et coupables, donc.
Alors que les Acteurs conscients appellent à ce que nous nous transformions, que nous évoluions, que nous vivions nos métamorphoses et recherchions le meilleur en nous-mêmes, et partout. 
De telle sorte que les murs tombent d’eux mêmes sans besoin de vengeance. Cette opération libératrice est forcément longue. Tout comme les oppressions furent longues et patientes à édifier les murs.
Vous pourriez penser que Dieu est indigne d’avoir fait édifier ces forteresses qui enferment et contraignent les innocents. C’est en effet atroce. Cela semble plus l’œuvre d’un diable éternel, si ces choses sont ainsi. S’il n’y a que du mal.
Ce n’est pas le mur qu’il faut faire sauter. Il faut que nous reprenions Conscience, que nous retrouvions en nous cette dimension divine qui redonne vie et conscience, conscience que nous perdons en faisant mal.
C’est pour cela que je parlais de croître en conscience.
Conscient comme Être
dans l’être.

il y a une fin à la chute.
et Il y a un salut
à la clef.

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