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Vous vous croyez purs parce que vous avez trouvé un coupable dont les fautes grossières s’étalent à la face du monde, et vous jetez vos pierres sur lui, ou sur elle. Ces pierres deviennent des bombes que vous trouvez légitimes en les versant sur la terre. Au nom de quoi, de quelles vérités assassinez vous les hommes ? Ou ne rendez pas les soins qu’ils sont en droit d’attendre des docteurs ? De même que vous privez le monde des conditions de vie saines et joyeuses, poursuivant des buts inavouables.

Où est la lumière du monde quand tout est éteint ? Il n’y a plus de Dieu face à vous, plus rien que vos spectres et vos hantises, de perdre le peu qu’il vous reste de temps. Et vous voudriez en jouir jusqu’à la dernière larme, versée par les innocents avant leur mort.
10 milliards d’hommes à l’agonie, sur une terre rendue stérile, n’ont aucune chance de survie dans ces conditions d’enfermement de la Psyché asphyxiée, de la Parole tue, de la Vie broyée.
Le monde ne se sauve qu’en lui-même, là où tout se noue, où tout se joue.
Nœud Joyeux.

Ce que nous vivons dans ces temps ne peut nullement durer, cela ne peut que craquer, ou se résoudre. Cela ne peut rester en l’état, c’est à dire une terre séparée de sa dimension divine, les hommes coupés d’eux-mêmes dans l’être profond, l’intime dieu. Comme si nous n’avions jamais été. Comme si nous n’étions pas nés. Le symbole de la nativité, c’est la nôtre possible.

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