Un sentiment d’absence

Comment dire ou rendre la Présence ? C’est à dire quand on ressent l’absence, ou la disparition, la fuite des temps dans l’insignifiant, le monde qui est comme une sorte de fuite ou d’écoulement où rien ne reste ? Présence comme un roc, ou une consolation. Ce qui nous permet d’embrasser les horizons, de faire corps avec cette dimension infinie malgré notre fragilité et petitesse. Cela revient à se lier au monde, la multitude, et ce qui peut nous leurrer, ce sont ces assemblées, plus proches des légions. On se sent autorisés, forts par le nombre, mais il y a toujours des manipulations qui peuvent s’immiscer et nous tromper. La preuve de tout cela, dans les affrontements.

Ce n’est pas la « volonté » du Père.

Ceux qui chipotent sur le mot ou qui n’y voient que pensée arbitraire, non fondée, ceux pour qui tout n’est que matière et a fortiori matière tout autant spirituelle que l’esprit, que dire ? Je veux bien d’une matière matrice Mère Vierge qui engendra tout, de même ce que nous pensons, et notre esprit, mais dans ce cas d’exclusivité de cette possibilité créatrice, nous n’aurions rien à faire, ni à être. N’étant rien, nous serions pour toujours reliés à cette Matrice parfaite. Cela alimente la moulin du nihilisme. C’est à vous de voir.

L’idée du Père, c’est celle de la permanence, de la stabilité. Tout n’est pas Mouvement, il y a le Repos. L’un n’allant pas sans l’autre. L’idée du Fils, c’est celle du Chemin vers le Père. Tout cela bien entendu sous la Lumière pure virginale. Ce n’est pas une sexualisation des choses et des êtres, ni une infériorisation.

On confond tout, on mélange tout, et tout devient faux, plutôt affreux.

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