Ainsi

Ainsi le germe divin en l’homme, comment se cultive-t-il ? Comment croît-il ? Sur quel terreau fertile, sur quelle terre saine ? La puissance virtuelle incluse en nous peut faire mal, sur des bases malsaines, dans des corps malsains, avec tous les éléments chaotiques, troubles, nés des événements malencontreux, des malchances aussi, des conflits qui rendent tout obscur et malheureux, des désamours, et des noirceurs qui nous traversent sans que nous y comprenions grand-chose. Tout cela se transmettant de proche en proche dans des corruptions et des dégradations funestes.
Pourtant ne firent pas défaut ceux qui eurent en eux du divin, non corrompu. Nous enseignant, nous redonnant les clefs et les principes suffisants pour pouvoir passer ces épreuves existentielles, et ne pas nous perdre dramatiquement. Bien entendu ces messagers ne furent pas reconnus pour ce qu’ils apportèrent, mais le plus souvent récupérés et dévoyés de leurs sens par des esprits forts, imbus d’eux-mêmes, et imposant leur volonté au monde.
Dans ces situations, que pouvons-nous sinon d’aller rechercher dans nos profondeurs cette mémoire, et ce qui relève du divin en nous ? Et cela ne se peut qu’à travers le repentir. Dont le sens est incompris, ou compris comme pénitence ou comme devoir se morfondre ou se mortifier des fautes éventuellement commises, ou comme jugement définitif.
Non, il ne s’agit pas de cela. Il s’agit de se sonder, et de se voir. De se corriger et de ne pas se mentir, ou s’effrayer face à la vie intransigeante devant nous.
Ah s’il n’y avait comme issue que le néant, ou une absolue inconscience, nous n‘en parlerions pas. Notre temps d’existence serait la totalité sans rien d’autre. Mais ce n’est pas ainsi.

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