La ruse du climat (suite )

La suite de ce billet

Partant de ces quelques principes de base, simples à définir, qui ne demandent pas des années d’études ou des diplômes extraordinaires, on pourrait encore entrevoir un futur devant nous. On sait que tout est fait pour imposer des fins, et des moyens pour ces fins. Les masses devant se soumettre, en redemandent, dépossédés de leurs moyens, exceptés ceux qu’on leur dicte, moyennant revenus. Le monde se plie au règne de l’argent, à son emprise sur nos volontés, et se bat pour cela. De même qu’il accepte les fins qu’on lui a suggéré.
Le monde croit à cela, aménage son existence en fonction de ça comme principe suprême, prêt à tous les combats et sacrifices. Comme des mercenaires payés pour aller occire les peuples voisins. Il n’y a jamais assez de puissance de feux, de force de vente pour s’imposer. Et réduire les autres. Cela fait des nations en guerre perpétuelle, et au sein de ces nations, des groupes incapables de réagir et s’accorder pour modifier les objectifs et les moyens imposés, dont on connaît les effets délétères sur les corps et sur les psychés affectés. Tout étant dicté verbalement.
Face à cette puissance nous semblons impuissants, les pouvoirs ne tenant nullement compte des souffrances des gens. Pire, ils établissent les « médecines », ce qui rend le monde dépendant de leurs savoirs, ignorant et apeuré. Évidemment il n’y a aucun domaine qui leur échappe, ils ont la main sur tout. Totalitarismes partout.
Sauf en ces lieux où nous résistons. En ces endroits là, il ne peut plus en principe y avoir hostilité entre les gens. Mais reconnaissances, écoutes, échanges. Pouvoirs qui reviennent. Possibilité de guérisons. Ouverture d’esprit, sans nécessité de formuler sa nature. Elle se présente dans sa simplicité. Non que tout le mal disparaisse par enchantement, mais que s’envisagent des biens possibles, des biens divers, et un peu d’espérance.
On sait que les choses en l’état sont atroces, et désolantes. Et on sait aussi qu’il y a des choses qui relèvent du miracle, du génie de la « création », de la « nature pure » à proprement dit. On sait que les atrocités sont le fait humain exclusivement.
Serions-nous condamnés à cette bestialité et à ce démoniaque qui nous élimine, la négation de ce que nous sommes ? Serions-nous « Négation » de l’être essentiel. Subtilité des phénomènes et de la dialectique. Les pouvoirs, les puissances dominantes sont celles qui par principe affirment l’autorité de leur être essentiel, qu’ils prétendent servir, et de fait asservissent le monde, le privent de leur être, de leur droit de vivre selon leur jugement.
Nous nous retrouvons dépouillés à l’extrême. Livrés dans une nudité originelle.
Voyez, il n’y a pas à la base que la question des énergies fossiles, ou prétendument renouvelables. Ni ces questions de climat, ou d’eaux de pluie. Il s’agit des âmes, et de leurs lumières, qui nous servent de guides. Image d’un phare lointain qui pénètre nos fragiles barques. ( Sémaphores).
Dans la mesure où nous reprenons possession de ces choses en nous-mêmes, la vie redevient possible. Et les questions relatives aux techniques, aux outils se résolvent plus facilement. Alors que l’inverse ne fonctionne pas. On ne peut pas commencer par la question des ressources, et de leurs toxicités. Ces toxiques sont là pour nous interpeller, nous alarmer, nous contraindre à penser et agir autrement. Envisager d’autres fins que celles qui nous sont dictées.

Comment dire autrement les mêmes choses ? dire qu’il nous faudrait revenir à des modes de vie plus simples et plus naturelles, des formes que nous avons déjà connu, et cultivé, sans se soumettre aux injonctions des puissants. Bref, ne plus tomber dans leur panneaux qui ne nous laissent aucune chance. Ce n’est pas surhumain.

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